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Septième maison.

Cette maison est bastie sur pareille quantité de terre que les deux precedentes, données à cens et rente par l’Université par contract passé pardevant les mesmes notaires, aux mesmes charges et conditions, à M. Charles de Bertille, maistre des requestes, laquelle il a depuis vendue à messire François d’Harville des Ursins, marquis de Paloiseau, par contract passé pardevant Muret, notaire, le 30 avril 1657, et le dit sieur marquis de Paloiseau a passé titre nouvel pardevant Baglan, notaire, le 21 juillet 169473.

Huitième et neuvième maisons.

Ces deux maisons sont basties sur 1950 toises de terre données à cens et rente par l’Université, par contract passé pardevant les mesmes notaires, le dit jour, 31 aoust 1639, à messire Jean Tambonneau, conseiller du roy en ses conseils, president en la chambre des comptes, moyennant 47 livres parisis de cens et 1950 livres de rente, dont il en a esté


73. L’hôtel de Paloiseau, l’un des plus anciens et des plus beaux de ce quartier, est indiqué sur la plupart des plans de Paris au XVIIe siècle ; seulement on l’y confond souvent, notamment sur le plan de 1699 et sur celui de Blondel, avec son voisin, l’hôtel Tambonneau. Sur le plan Turgot, il s’appelle hôtel de la Roche-Guyon. Il étoit donc devenu, par acquisition ou autrement, l’un des quatre hôtels que, suivant Piganiol, « les comtes de la Roche-Guyon, du nom de Silli, ont eus à Paris en différents temps et en différents quartiers. » (Description de Paris, t. 3, p. 280–281.)