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lement envoya sur-le-champ ordre de donner la sépulture à ces malheureuses victimes de leur curiosité et de réduire en poudre le moulin. Sa destruction ne tarda guères : tous les perruquiers, acharnés à sa démolition, n’en laissèrent aucun vestige.

Rassurez-vous, barbiers de l’Europe ; que vos allarmes cessent : cette affreuse catastrophe assure à jamais la nécessité où l’on est de se servir de vos mains. À l’imitation de vos confrères anglois, faites des feux de joie, et faites passer à vos neveux le nom de l’insensé Hellezius, qui s’est donné la mort de désespoir de s’être ruiné pour satisfaire sa folle vanité.