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Puis, nous livrant l’assaut, vous laschez vos boutons,
Afin de nous monstrer vos estranquez tetons,

Que vous faictes enfler au moyen d’une sangle.

Vostre miroir vous fasche en disant verité ;
Vous accusez le ciel pour n’avoir de beauté ;
De vermeil et de blanc vous forcez la nature ;
Vos visages fumez, barbouillez et rouillez,
Semblent des parchemins de lescive mouillez
Quand d’un fard espagnol vous raclez la peinture.

Ny du foudre eclatant l’epouvantable bruict,
Ny les affreux demons quy volent jour et nuict,
Ny les crins herissez de l’horrible Cerbère,
Ny du Cocyte creux la rage et le tourment,
Ny du père des dieux le sainct commandement,
Ne sauroit empescher la femme de malfaire.

Un demon, une femme, sont tous deux compagnons :
L’un est maistre en malice, l’autre en inventions.

FIN.



etc. » La sorcière de la Celestine « fabriquoit du sublimé, des fards…, des pommades, des eaux pour le teint, du blanc et autres drogues pour le visage. » (Trad. de M. Germond de La Vigne, in-12, p. 36).