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Lui qui de vérités nourrit les cœurs humains
Et de miel les abeilles.

Ouvert à tous les yeux, ouvert à tous les temps,
Au soleil comme à l’ombre,
La nuit, tes lettres sont les astres éclatants,
Le jour, les fleurs sans nombre.

L’espace où va planant l’aile du roi des airs,
L’aigle des hautes cimes,
Et les plaines des flots et celles des déserts
Sont tes pages sublimes.

De l’Éternel partout nous lisons la grandeur
Sur ces pages sacrées,
De fleurs et d’astres d’or, double et sainte splendeur,
Tour à tour éclairées.

Partout son nom reluit majestueux et grand
Et sa gloire étincelle,
Et toute nation et tout siècle comprend
Ta langue universelle.

Ô Seigneur, ô Seigneur, éternel, infini,