Page:Van Hasselt - Nouvelles Poésies, 1857.djvu/81

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Dans tes pages, livre pieux,
Qui, lorsque la main te feuillette,
Parles au cœur autant qu’aux yeux.

Beau livre, à celle qui t’emporte
Rappelle tout cela souvent.
Ô clé qui nous ouvres la porte !
Ô conseiller toujours vivant !

Rends-lui chaque devoir facile.
Fais son chemin toujours fleuri.
Dans la douleur sois son asile.
Dans l’orage sois son abri.

Sois le guide qu’elle aime à suivre
Et dont elle écoute la voix.
Fais-la penser toujours, ô livre,
Et fais-la rêver quelquefois



20 juillet 1857.