Page:Van Hasselt - Nouvelles Poésies, 1857.djvu/72

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Le printemps épanche aux plaines
Les corbeilles toutes pleines
De ses fleurs, joyaux charmants.
L’aube aux herbes arrosées
Verse l’urne des rosées,
Son écrin de diamants.

Vous, enfant de Dieu bénie,
Vous qu’inspire le génie,
Vous lâchez de vos doigts blancs
Sur les foules réunies
L’essaim d’or des harmonies,
Ces oiseaux étincelants.



Février 1854.