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« Le simoun orageux bruit dans le lointain,
« Et ce n’est pas pour moi que l’urne du matin
« Épanche ses douces rosées.

« Quelqu’un m’ouvrira-t-il une autre zone, hélas !
« Zone de frais gazons et d’odorants lilas
« Et de sources d’ombre voilées ?
« Car j’étouffe et je meurs sous ce soleil ardent,
« Implacable brasier qui me brûle en dardant
« Ses feux sur mes palmes hâlées. »



II.



Un sapin de Faru se lamentait ainsi :
« Hélas ! qui donc m’a fait prendre racine ici
« Dans l’Islande de pics semée ?