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Il respire le calme, il respire la paix
Dans ton vert sanctuaire de feuilles.

Loin des hommes méchants, loin du bruit des partis,
Il y trouve, parmi les grands chênes,
Mille échos de son cœur, dans les grottes blottis,
Le murmure charmant des fontaines,

Et surtout deux oiseaux qui, pendant tout l’été,
Vont chantant sur la branche fleurie ;
Car c’est toi, n’est-ce pas ? doux oiseau Liberté,
Et c’est toi, doux oiseau Rêverie.



Juin 1857.