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Et cherche, à travers les naufrages,
Un port qu’il ne trouvera pas.

Il cherche cette île charmante
Où j’ai tant rêvé de beaux jours.
Mais dans la tempête écumante
Cette île s’éloigne toujours.

Il cherche une plage sereine
Où règnent la paix et l’oubli.
Mais l’onde jalouse m’entraîne,
Et d’ombre mon ciel est rempli.

Il lutte sans voir une étoile
Percer les ténèbres de l’air.
Et rien ne fait signe à ma voile.
Pas d’autre fanal que l’éclair.

En vain l’horizon vaste et sombre
Lui laisse entrevoir vaguement
La plaine des ondes sans nombre,
La mer, ce désert écumant.

Battu par le flot qui le presse,