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« De ceux qu’éprouve le destin.
« Mêlez à toute coupe amère
« Quelque miel de votre festin.
« Car Dieu nous a si haut placées
« Pour mieux éclairer nos pensées
« Et nos cœurs souvent incomplets,
« Nous qui, plus loin des apparences,
« Voyons mieux toutes les souffrances
« Par les vitres de nos palais. »

Et tu lui montrerais encor, pieuse reine,
Comme un beau livre ouvert, ta vie humble et sereine,
Ton nom toujours vivant dans notre souvenir,
Et par toutes les voix ta mémoire bénie,
L’une, cette splendeur, l’autre, cette harmonie,
Trésors que ton passé lègue à notre avenir.