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V.



Et toi, France, applaudis tes fils que rien ne lasse.
Au faîte de l’Europe ou tu reprends ta place
Leurs mains ont rebâti la tour de ta grandeur.
Parmi les nations sois toujours la première.
Sois leur fanal, sois leur clarté, sois leur lumière,
Vrai foyer de toute splendeur.

Puis, ô France, reprends ton œuvre pacifique.
Lie à ton beau passé l’avenir magnifique.
Reste l’espoir du faible et la terreur du fort.
Éclaire, enseigne, instruis par l’acte et la parole,
Et demeure à jamais un éclatant symbole
Pour tout ce qui veille ou qui dort.