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Aux brises du matin comme aux brises du soir
J’ai semé mes pensées.
Que de passants j’ai vus sous mon toit vert s’asseoir
Qui les ont ramassées !

Mes strophes ont aux uns appris la piété,
Mot où Dieu se reflète,
Aux autres l’espérance avec la charité
Par qui tout se complète.

J’ai mêlé quelquefois ma prière aux vains bruits
Que le vulgaire écoute.
Et le Seigneur, si j’ai porté quelques bons fruits,
S’en souviendra sans doute.



Septembre 1856.