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CHAPITRE QUATRIÈME


Ma vie indépendante. — Un aveu. — Le café du Cirque. — Ses trois étages. — Comment on se ruine. — Ce que deviennent les appointements d’un acteur. — Ruses de guerre d’un colonel français. — Un vivant qui voudrait bien être mort. — M. Dejean. — Le directeur boucher. — Pas d’avances. — Une amende agréable. — Le prix d’un billet de faveur. — Récompense excentrique. — M. Mourier, auteur, directeur et marchand de rubans. — Comment on relève un théâtre. — Robert Macaire. — La Fille de l’Air. — Un directeur, un régisseur et un âne.


I


Il va sans dire que dès ce soir je renonçai, pour jamais, à l’état de modiste.

Grâce à mes cent francs par mois, je pouvais mener une vie indépendante et fréquenter le monde des artistes, que j’adorais.