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secours, les descendants des sans-culottes ! Au secours, tous ceux dont les mères ont maudit l’ogre de Corse ! ceux qui étouffent dans les greniers, ceux dont les Lisettes ont faim ! Au secours !…


J’en suis pour mon ridicule et ma rage, et l’on est arrivé à traiter mon indignation de manie.

La compagne de Renoul m’en veut avec fureur ! c’est à elle que je touche en fripant le bonnet de la Lisette du chansonnier.

« Personne ne paie vos toilettes pourtant, lui ai-je dit un soir.

— Insolent ! »

Elle a pris contre moi de la haine, et si je n’étais pas un boute-en-train, à mes heures, un rigolo qui sait la faire rire, elle m’aurait déjà chassé.

Renoul, pourtant, l’empêche de me faire trop ouvertement la mine, et c’est lui qui verse le café quand mon tour arrive.

Elle se rattrape sur Hégésippe.

J’oppose Moreau à Béranger, la Fermière à Lisette, la pièce sur les Conventionnels aux tirades sur Napoléon.

Lisette Renoul hausse les épaules :

« Ah ! tenez ! vous me faites rire avec votre Hégésippe ! »

Je ne suis pas fou d’Hégésippe — j’en conviendrais s’il ne fallait me défendre à outrance. — Il y a de la pleurarderie ; il me semble, par-ci, par-là ; mais quelle différence tout de même !