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Tu t’en allas sans âpre lutte et vaine plainte,
Tu t’envolas sans peur vers un autre horizon ;
L’enfant frissonne-t-il de crainte
Lorsqu’il retourne à la maison ?

Puissé-je quand viendra mon heure être pareille
À toi lorsqu’à l’appel divin tu répondis,
Ô doux regard qui s’émerveille
De contempler le paradis !

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