Page:Véga - L’amour qui ne meurt pas, 1929.pdf/72

Cette page a été validée par deux contributeurs.

LA SOURCE VIVE

Les arbres bourgeonnent au bois :
Prends ton bâton, ton gobelet, ta capeline
Et prête l’oreille à la voix
Des vents légers et de la source cristalline.

L’hiver s’enfuit dans les nuages menaçants ;
Que t’importent les giboulées ?
Les rayons du soleil seront les plus puissants,
L’air est plein de chansons ailées.

Tout est si frais, neuf et joyeux…
J’apercevrai des fleurs dans la mousse sans doute ;
J’irai, jouissant de mes yeux,
Et charmant d’un refrain d’espoir la longue route.

— 70 —