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Ô toi que Dieu protège et qui sur nous reposes
Avec tous ceux que tu défends,
Va, patrie au grand cœur, soutiens les nobles causes,
Ne doute pas de tes enfants !

Évoque cette multitude
Qui vainquit la tourmente rude ;
S’ils ne portaient pas d’habitude
La même cocarde au chapeau,
Tous ils ont su dans la bataille,
À l’heure ou pleuvait la mitraille,
Vivante et stoïque muraille,
S’immoler au même drapeau.

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