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Est-ce au fond de la vallée,
Dans la cime échevelée
D’un saule où le ramier dort ?
Poursuis-tu la fleur vermeille,
On le papillon qu’éveille
Un matin de flamme et d’or ?…

Va plutôt, souffle d’aurore,
Bercer l’âme que j’adore ;
Porte à son lit embaumé
L’odeur des bois et des mousses,
Et quelques paroles douces
Comme les roses de mai.