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Sais-tu que ma pauvre âme, errante et solitaire,
Devina dans ton âme, à ses parfums de miel,
Une rose cachée, une fleur de mystère
Epanouie au vent du ciel ;
Et que j’ai vu par toi descendre à travers l’ombre
L’Amour, chaste lueur qu’aucun mortel ne fuit.
Et qui se vient poser sur un visage sombre.
Comme l’étoile sur la nuit ?