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sa vie durant. » La réponse du marquis fut très-brève et très-froide, mais explicite.

En somme, Arthur Wilkinson était nommé à la cure de Hurst-Staple, et il rentra chez lui porteur de cette bonne nouvelle. Le vieux presbytère bien-aimé serait encore à eux ; les arbres qu’ils avaient plantés, le jardin qu’ils avaient dessiné, le rocher qu’ils avaient construit, ne passeraient pas en des mains étrangères. Mieux encore, la pauvreté ne se dressait plus menaçante devant, eux. Arthur fut accueilli par mille tendres caresses, comme un messager de bonheur. Et pourtant son cœur était triste. Qu’allait-il dire maintenant à Adela Gauntlet ?