Page:Trollope - Le Domaine de Belton.djvu/173

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

question suivante. Il était évident qu’elle était obligée de rassembler tout son courage pour continuer.

— Quelle amie, miss Amadroz ? Maman serait bien aise de le savoir.

— C’est là une question que lady Aylmer n’a pas le droit de poser.

— Oh ! très-bien ; si vous ne voulez pas le dire, je n’ai rien à ajouter.

— Je ne veux pas le dire, miss Aylmer. »

Clara passa dans sa chambre toute la journée du lendemain. La lettre à mistress Askerton fut envoyée et le capitaine Aylmer arriva au moment désigné. Une heure après son arrivée, Belinda fut dépêchée pour demander à miss Amadroz si elle voulait le recevoir. Miss Amadroz y consentit, à condition qu’elle ne rencontrerait pas lady Aylmer.

« Elle n’a pas cela à craindre, à moins qu’elle ne m’adresse des excuses, » dit celle-ci.

Le capitaine Aylmer et miss Amadroz se rencontrèrent dans le petit salon d’en haut.

Le capitaine tenta faiblement d’excuser sa mère et d’amener un rapprochement.

Clara se défendit et annonça sa résolution de quitter Aylmer-Park.

« Où irez-vous ?

— Chez mistress Askerton.

— Oh ! Clara !

— Je lui ai écrit pour lui demander de me rece-