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taine Aylmer devait la rencontrer et la conduire à Aylmer-Park.

Le vieux cabriolet n’avait pas été mis en réquisition pour la circonstance, Belton ayant commandé une voiture confortable et des chevaux de poste.

« Je trouve, dit Clara, qu’il est bien mal à moi de partir sans être conduite par Jerry et le cheval gris. »

Jerry était le vieux conducteur qui l’amenait au chemin de fer quand elle allait à Perivale.

« Mais Jerry et le cheval gris ne pourraient pas porter vos bagages.

— Peut-être que non ; mais tout de même je me sens coupable à son égard. Pauvre Jerry ! »

Trois ou quatre vieux serviteurs de la famille étaient sous le porche pour lui faire leurs adieux, et à chacun Clara donna une cordiale poignée de main.

Au dernier moment, le colonel et mistress Askerton parurent.

« Le colonel n’a pas voulu vous laisser partir sans vous dire adieu, dit mistress Askerton.

— Je suis bien aise de pouvoir lui serrer la main. »

Pendant que Clara et le colonel échangeaient quelques mots, mistress Askerton prit Will à part :

« Ne vous découragez pas, monsieur Belton, lui dit-elle ; si vous persévérez, elle sera à vous.