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moin avoir quelque chose à bon marché, être d'humeur à se moquer de tout, à bien prendre la chose. 6°. Selon ou suivant. Un habit à la mode, à ce que vous ditess, à mon avis. 7°. Sur. Monter • cheVal, à peiDe de la vic. r. Yers. n tire à fa fin. A fen à marquer le dari !. Le peuple met fouvent à dennt un nom propre, au lieu de l’article th, lk dit, lelivre : à Pierre , au lieudedire , lelivrerh Pietre. Quand la lettre à joime à un nom eft la marquecfudarif1 c’dluneprepo6tion ,lk lorfqu’on yajOÛte k outa, ou la fimplelemel avec une apolh~be ou contraéhon, c"dl alors wt article joint à cette _panicule , lk qui eft la même chofe -.ue i/h ou illa des Latins. Il en dl de même de .. , ou de ti1IZ ; la leme1ayant éœ changée en " : lk , Ali% Rois, fe clifant pour. 4 lu !lois. On doit .r .aifonncr de la même mani.ére fur la panicule : iU, qu’on appdJc mal+propos l’.zrridc dM pùtif.Voy. DE.

A , prép. mis dCTant les noms , fen à marquer 1°. la tituation : 4 droit , à gaachè , êm : bien à cheval. ,.•. la l !O !hue & : le cdlC : .à poux• . ; bras ouverts. t •.la difboce : à vmgt lieues de-là. 4°. la qualité : 4c l’or à tant de carats. s•. le prix : à da écus. , •. la quantité :l’cau dl à la b. :iutcur d"une toifc f il en a à foifon. 7•. ·la maniére : il dl babillé " J’Efpagnole , à coups de trait, à co~ de canon ; lk non pas à coups de traits , lkc. r. la fin : fraudes à bonnes Ïlltenrioos.

A, s’emploie pour déti_gner la cauîe JDOUTaDte : Moulin à vent arme à feu.

Ce n’cft q~uefois gu’anc particule inutile qu’on J !CUÇ fapprimer , lanS altérer la confhuétion lk ~~en changer au fens de la phrak : ~ VoJODS à qu1laura.

la prép. .A s’CDJ~Ioic aufti pour marguer ce que {•on __ pofitde : C’elt un bomaiC à carrolfc. à éqwpage. ~c s’CIIll’Joie encore devant l’infinitif deS Yc :rbcs ; en quot noue Langue rdfemble à la G~ue, 8t aux langues Orielitalcs • & alors l’inin. peut fe réfoudre par le gérondif. ~ voir fes airs dc !daigoctn , 4 dire le vrai. C’cft CODUDt : 6 l’on difoit , a ~œu Ste. m di[llltl&c.

A, joint avec nn ver’hc à l’infin. s’explique aufti par u tpUii. Verfet à boire, donner 4 manger. A, dëvant l’infin. des Ycrbcs , avec un nom fubft. lign. ~uelq_ue !Ois ce que l’on doit obfc :rycr : C’dl unc dlofc a taire.

A 1 prq,. fe met également devant le nom du lieu où la dlofc eft , ou bien où elle fe f.ait ; ar : devant le DàiD du lieu où l’on va. Mais on dit, aUer à Rome , quand on &it le vo_yagc de Rome ; lk aUer tûuu

Rome , quand on dt clins cerre ville.

On dit 1 aller à la Chine, a Japon , mt Péloponèfe, -

Perou , a Brc !ftl , lill Ma~que , .1 la CaroliDc , & ainli de la rlûpm des contiées de r Amttiquc ; ~nttt la RégLC commanc, qui Yeut qu’aux velbcs « mo&Vcmcnt on metre cr &Tant les noms de Pro-tinee , ou de Royaume , qui font le terme du moavc :mcot : lk à devant les DOms de viDe ou de perit lieu.

A , dl la marque de lamonnoie de Paris. Un grand A au !netS des Médaillo antiques dl la marque de la monnoie cfArgos.

A,dl dans le CalcridricrRomain la prcmic !n : des fept lctaes Dominicales ; comme elle étoit dans l’ancien Calendrier. avantrétabliffanent dn Chrillianifme la pn :mic !n : des huit kttrcs nnndinales. A.ttoit ,1, ;; les ancieos Romains llDe lettre numérale qw iigni.lioit soo. Quand oo mcttoit une ligne ho-A ·

rizbntale :m-ddfu.s de l’A, il li~oit cinq~ L’A était appcllé par les Romains ûttrefa/laain • parce qu’on s’en fcrvoit pour déclarer innoccM ~el~i. qui étoit accutC ; clle vouloit dire ailfolw • JCl abtous.

Dans le Commerce , .il. mis rout l’cul , après avoir parlé d’une Lettre de ebange, 6gn. kqti. A . s . P. Accepté Cous protêt.

A dlauffi la uoifiéme.Petfonne fin~m du préfent de l’mdu :arifdu verbe auxiliaire - :Avoir. Dans cctt~ ’~c_ation l’o~Jl met poÏllt d’accent grave, ni giUJld 1l dl pré de la panicule y ; car alors il• la force du verbe fubftantlf lm. ·

AA

AA. U . Ce a~radère alpbabéùqae lé prend quelquefOis ca Méd. pow 4IUJ .. qui lignifie égale qiUJltité des drogues prcfcrita par les Mtdecins. La prép. ,/.,J. fe prenait chez les Grecs dans. le même f~ que dans nos Aorcnrs.

AA. I.e. doubk A.A dl .. IJJIU1l8 de J,a tnaiiDOic da la ville de Metz.

AA. (. m . Rftiére de France qui prend fa four ce ~ le Boulonnois, lk fe jure dans la mer cl’Aitcma_ gnc , un peu au-ddfous de Gravelines. Â/Qrio. ll y a J tiYiércs de cc nom dans les Pays--lias, J cm SUitfc , & : sc :n Y ct(phalîc- . Ce nom dt originairement Grec :, :•, dans Hefychius, fign. Amas d’cau. AAA. Les Chymiftes fc fervent de cc tigne , pour 6-JrniJia Amizlgarrur. 8t res dériv&. AACH, Cm. Vctite -ville d’Allemagne daosle Ccrdc : de Souabe :. ~zutrani.

A.ADE. Vo_y. Aa.

·

AAHUS, f.m . Pet. - ,ille d’Allcm2_gne dans fe Cercle : de Yeûphalie au J !ays de Mnnffi :r. AAlu4i11111. • AAM, ou HAAM, r. m . Mcfure d’Amftetiiam pour les liquides : elle contient 12.& mingles. AAR ou AHR. ~ f. m . :Rivi.érc d’AU~ 1 qui ur v2e le Diocèfc de Cologncr .Âaril. - Jlbrini4l. Il y en a une autre de même nom qui aavërlé roure la Suiffe. C’eft auffi une Ifie de Dannemarci :. AARASSO, f. .m. Village de la Natoliepropre. ÂJJrttjfus.

AARBERR.G . Voy. ARBERG.

AAR.BOURG. Voy. AllBOURG.

AARBRER. Vieu v. n. Se cabrer. Erernft. AAR.DALFFIŒRD. C . m. Gollc de fOcc !U ~ . ttional. Sûuu .A .artl.ûilu.

AAR.ON. f. m. Nompr. qu’il f.mt ~cer comm~ s’il n’y avoit qu·un a. C’c !toit lC fi :crc de Moyfe. Ce mot fip. Montagnard.

AARWANGEN. Voy. ARYANGEN.

AAS. f. m . Fonetc :ffc du Gouycmement cl’Aggérlnas en Norvégc. hfo.

AA VORA. f. m . Fruit des Indes Occidc :ntales& : cf A· friquc que produit une efpc !cc de palmiet. AB.

AB A.

AB, f. m. Cinquiéme mois des Hébreux, qui répood à notre mois de Juillet.

ABA. Voy. ABÉE.

ABA. Voy. ABBA.

ABAB , r. m. Nom que les Turcs dolmeut à certa1DS Efc4’ !.~_qti_ilsenvoicnt fur mer. AB ABRUPTO. T . Lat. qui 6gn. fans prqwmoo. ABACA , f. f. Lin ou chanvre des Ifies Manilles. ABACAllE , (. m. lk f. Pcupk de : 1"Amérique ~ri­ cliooalc, qui habite le long de la riviérc de Cayenne • .lfiNiciUUS ~ "’

ABACH , f. m. Pet. ville d’AJJanaa~ cWas la BadC Baviûc. 4Hama.