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DICTIONNAIRE
UNIVERSEL,
CONTENANT TOUS LES MOTS
DE LA
LANGUE FRANÇOISE ;
DES SCIENCES ET DES ARTS,
Avec les Termes Latins qui y peuvent convenir.

S.



S

Subst. fem. (Prononcez ESSE) Lettre consone, & la dix-huitième de l'Alphabet.


Poëtes pour la commodité du vers de la retrancher. Par exemple, Tu souffre un importun ; il faut écrirc tu souffres. MENAGE. On la peut re-

SAB.

SABAZIE, ou ABAZE’E s f. Fête des Payens instituée par Denys Roi d’Asie à l’honneur de Bacchus. Sabazia, feu Bachanalia.

. trancher d~ la pr~m1cr.c pcrfonnc_, JC emu, fC du.

Il cft perm1s-dc duc, JC ""’,Je Jr 1 quoyque Mr 

de Vaugelas ne l'approuve point. On peut dire aulfi, au Pretcnt mdéfim •• JC ~ou v~ ; pgur ~c cou·

SABBAT. s. m. Le septième jour de la semaine, qui étoit fêté par les Juifs en mémoire de ce que Dieu se reposa le septième jour après l’ouvrage

NÎm1 m ct ’mtmm :t

vris. MeN. On peut auih la Luppnmer dans -les J’e•tens S •

noms propres Clia~cs, Jacques lD.

~c la creauo.n J.. /.1-,thHm, dies lfllieti !. Les Juifs fl !!. ! fo•t 14 bas de la On appelle effe, un petit clou ou mamau de fer tortc fcaada.h !6.ent -de cc que les Ap~trl’s éplu- 11...,/,le.fle. V 9 1 T •

tu ou courbé qu’on mer au bout des c :fficu :r _rour cho1~nt des épis le jour diS Sabbat. Ce mot dl L’s fe prononce comme

y arrêter les rt>ISës. Pib".la eam~rar~, ;,.jlexa. cOntacr~ dans les malicrc :s de picté : cc :pcndant un .r .lorfqu’elle eft entre dl’Ux voyelles. Ainfi oi- Q. !!and on va en voyage, tl fau,t avo1r des effos comme d ne donne pas une tint bl’llc idée en n&fo 71 ,maifon {è : prononcent comme ol~n , mtJi~n dans fon carro lie , pour meme a la place de ccluc langue , on !’-accompagne ’Ordinairement de On e :rccpte pourtant quelques mors compofcz les qui fe peuvent perdre par les cahors. On ap- qpclquc épithctc favorable, ou bim l’on fait fui· où l’s fe prononce comme un,, quoy qu’entre pelle auffi l’e.ffr d’une louve, un double crochet wc immediatement aptès k mot de ,~15• Entrc :r deux voyelles : comme reftntir, ref~~W~Jmir ; mais de fer fair en ti>rme d’uneS, qui s’accroche d’un dans le Sabtat fpiritucl , & fe rcpofcr en Dieu. il eft mieux d’écrire rtffintir, reffouvenir, & :c. Il côté au cable ~ela gruë, l !’ de l’autre dans l’œil Poa.T -R. Il rene encore un s ;.bbdt & un r~p1s, faut remarquer encore que l’on ne fait fonner l’s de la louve qut enleve la pu :nc. On le dtt encore pour le peuple de Dieu. ID. Dans le Breviaire finale , que lorfque le mot qui fuit commence par de ces figures ou crochets qut font au bout du on appelle encore Sabbat, la fcptiémc Ferie où ’IUle voyelle, ou par une h qui n’cft ~intafpirée : Ac~ d’une ~lance. ,

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l’on tait l’Office dela Vierge. è’cft le jour ~·on ainfi J’ai 1o11ché de m1s propm m•ins, fe prononce, Cn ~u _proverbialement ._ qu un ~omme 9’" a trop appelle autrement le Samedi. Ce mot cft purej’ai t111ehé ill mes propr~ m4ins : au lieu que , ]"ai bu fatt -des effos ; pour dtre , qu d va c :nf.c :rpcntant ment Hebreu, & li !?nifie eeff~~tion, ou repos. ’IIÛ tle mes propres "x, fe prononce, j’ai ’ !.Il th à_la maniere d’~e effi, qu’il ne ~c peut foûtemr, SllBB.AT ,lignifie a~ffi l’atfcmblée noéhlr ?e qu"on "J propre-% .·Je""· De même : ~~ v1us lw htJr. m ~archer drott._T,,.•~e. On dtt auffi , _Alloncro 1t ’}ile les Sorc1ers font le Samedi, Ott l’on die - ’fs ! lè : proD ?ncc , que 1111US ire h~r4is ! parccquc ger les s ; pour duc, Fa~rc ooe t~~.pcne dans que le : I ?iable paroit en forme de bouc, autour 1h cft afp1ree dans le mot h.ardr : au heu que, u11_compte Car aut~fois .on. fimfiou tous les duquc :l ds font pluficurs dan(es & ècrl’IIlonies 1l.." ! 111•sltts heureux ! fe p~onon~e, qu~ ~Dus étenmdcs par èes s, qu~ figm6o1cnt ~es fous .1 & magiques, a’ :"plementdécritc :s dans ks livres de ~~, :J,’"""" ! parceque l’h n c :ft po mt afptrée dans quand on .les al~ongeott par en bas, tls formo1cm Dcmonomamc. Ma,r,fWUm cm’IJtnflls. Les vieille mot hture11x. Enfin, il faut remarquer , que unef, qu1 figmfiott d~s francs.

.

lcscroycnt aJ.ltr au S1hhatfut un manche de ba- {uivant la vicilleorrhographc, quel’Academie a S, che~ le_s Anciens_, étott une lettre numerale qu1 la1, ac lortir par 13 cheminée, après s’être graiffuivic : dans (on Diaïonnain :, l’s qui préccdc une ftgntfiolt fort , futvant cc vers :

fées de quelques drogues foporar1ves. confonne ne fe prononce j>as to !ljours , mais elle s 11cro fotti111JS ,,,,,,.. Pibewiki (d) fi.mij ;ahit. SABBAT , fe dit au ffi populairement & par exten~’ fignific feulement que la fyllabe cft longue ; com-SA .. :.

fion , d’un grand bruit , d’une cncrie telle qu’on me en 4lbaft" , ttmptjlt, hujlre , •fter, Jlufle ,

s’imagine qu’on fait au Stlbb4t Tum•ltus. Voilà CJ.U ’il faut prononcer alblitre, templtr, huifi"e ,

SA. Pronom personnel féminin. Sa maison, sa sagesse, sa femme. On dit au masculin son. Suus,

les clats qui commencent leur fobbat dans les 

fttr ,flûte. Il y en a d•autres od l’s fe prononce, gouttieres. <l !!and cet ivrogne revimt du cabacommc dans chaft•, in&~jle, pifl.. chl, p•fle, bt~fie, fu., , fuum. Mais il faut remar’luer que jin fe dit m , il bat fa femme , il fait un beau [4/Jbat. Si · ;; .· le en.Pl.ulicurs am~es , que_n~us av~ns ~u le foin ;tu ffi au feminin., quand il ~n fui v~ d’une voyelle, v6trc femme découvre cette galanterie, dlcvo)S de dtfhnguc :r dans cc Dtél :tonnauc a mefure comme fo• épée ; pa.rc~u tl {croit trop rude de fera un beau {abbat. Ils font un Diable de fo6hat. qu’ils fe (ont rencontrez.

dire fo épée. Il faut dire fa harangue : ; mais c’eft S. A M A N T. ’

Les verbes on~ toujours une s à la seconde personne parcc~uc : l’h du mot h"’"" !l" cft alpi rée : auuc’-

l’Indicatif, & il n’cft pas mime permts aux mcn’ ilfalK ditefi" 1 comme fm habituclc.

SABBATINE ; s. f . Petite these que les écoliers soutiennent le Samedi sans solennité , en forme