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ÉCRIVAINS EN VERS 189

que soilant du cadre de la littérature proprement dite, ne sont pas entièrement négligeables. Inchiquin, the Jesitit’s Letlers (1810), de Charles Jared Ingersoll, est une eliicace réplique aux absurdes observations des voyageurs étrangers. Ilcnrv Wheaton commence ses remarquables écrits sur le droit international. Joseph E. Worcester entame ses travaux de lexicographie. Edward Everett et Daniel Webster débutent dans leur carrière d’orateurs. James Kent écrit ses Commenta ries on American Lcuv. Henry R. Schoolcraft fait œuvre de pionnier en ethnologie, et le Rev. Jared Sparks en histoire. George Ticknor, pendant ce temps, pousse les Américains h rechercher l’inspiration dans la culture allemande, bien que son Histonj of Spanish Literalure n’ait paru qu’en 1849. John James Audubon publie le catalogue des Birds of America, en 1827. Enfin, les magazines et les journaux de la région se lancent vers un avenir iuoui ; peu importe si des centaines d’entre eux ne naissent que pour mourir. En 1818, TJie American Journal of Science est fondé par Benjamin Silliman. Neuf ans plus tard, The Atnerican Quarterhj Review de Philadelphie commence sa rivalité de dix ans avec The North American Review de Boston, Un an après, il Charleston, un groupe d’hommes résolus décident que le Sud ne restera pas en dehors du mouvement, et inaugure The Southern Revieiv, laquelle, bien qu’elle n’ait duré que quatre ans, démontre d’une façon concluante qu’en aucun point de l’Amérique il n’y avait disette de bon sens et de savoir et, ce qui valait mieux, que le sentiment patriotif[ue avait résolu de laire participer toutes les forces du pays h son développement intellectuel. De plus, en tenant compte du grand nombre des journalistes et de l’activité littéraire déployée pen-