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François ii, od découvrit, dans des ; remblais qui j aTaieut été transportés du couveot des Cordelters {), une pièce romaine du règne d’Hadrien, (M. B.) représentant la tête de cet empereur, à droite ; autour IMP. HA-DRIANVS. AVG. COS. lU. P. P. — R. Le NU couché tenant une corne d’abondance ; b etHé un hippopotame et un crocodile ; au dessus NILVS. Quelques dénominations altérées de certains endroits de la ville doivent être aussi d’origine rMoaine, et décèlent de la sorte leur source primitive. Ainsi, le lieu quel’on appelait l’^niumerie, à cause de l’ancienne halle au blé, dont remplacement fut d’abord dans la rue de la Cordonnerie, aujourd’hui celle de la Honoaie, et qui, par conséquent, se trouvait près de la porte Mordelaise, dans l’intérieur même de la première enceinte, avait probablement tiré son nom, du grenier d’aboadance (Annona) qui 7 avait été créé par les Romains (2).

l’ai cherché, dans cet ouvrage, à sauver de l’oubli une des plus intéressantes découvertes pour la Numismatique qui ait été faite depuis l’empire romain.

Ainsi, j’ai d’abord essayé de Dure connattre ce que devaient être la largeur, la profondeur et le cours de la Vilaine, h l’époque de la conquête [4 ) les Cordeliers, en 1 S3t, demandèrent l’autorisatioii de construire un mur asaez élevé, pour les girantir de la vue du publicquiM promenait sur les remparts, ^tre la tour Sainl-Georgra et la tour Lebat. Elle fut accordée et il tut arrêté que le mur serait élevé entre ces deux points, sur l’axe de la me Militaire qui existait au pied du rempart, et que les Cordelien feraient les remblais. C’estdanscesterres rapportées que fut trouvée la pièce d’Hadrien. Dans l’une des tiaies de tenétres de ta mAiw tour, M. Couetoux, architecte, découvrit une ancienne botnharde construite en cercles «u barras de fer, au nombre de dix-huit, Fortetnent soudés entr’eux et dont la culasse manquait, parce qu’on l’avait probablement enlevée, lorsqu’on avait placé trte-obliquement cette pièce dans cet endroit, pour serïir de conduit ou de gargouille. La longueur de cet antique can<Hi était de trois mètres. 11 est sctuellement i Paris au Musée d’artillerie. (C’est en 4375 que les canons parurent pour la première fois en Bretagne, au siège de Bécherel. [V. tapage i6i de rBi»toindeKea»et,par MM. DutreU de letieiive et Maillet.)

(2) Comme cette halle menai^t ruine, la communauté de Rennes songea i en créer une nouvelle, qui fui établie sur le Pré-Botté et plus tard remplacée par la Balle aux Toiles. C’est donc bien à tort que quelques personnes, p^^uadées que cet emplacement aurait tiré son nom de ce qu’un couvent de nonnes y aurait anciennement existé, ont cru, par w, devoir le déùgner sous celui de la Noneiie au lieu de Tin