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surmontée d’une surface plane finissant par un bord saillant qui terminait ce grand bol.

Lafig.Zde la pl. XX est une portion de coupe en terre rouge, sur la surËice de laquelle on voit, dans un demi-médaiUon, une oie qui bat des ailes et an dessus un rang d’oves séparés les nos des autres par on cordon pendant terminé par on gland, genre de moulure ou d’omemrat extrèmemoit commun sur ces poteries.

La fig. i de la pl. XX offre un fragment d’une poterie rouge, très-fine, sur laquelle se dessine en relief un médaillon renfermant un fleuron rappelant les flenrs-de-lis, flanqué de deux lignes droites ondulées, terminées supérieurement par des génies allés et auxquelles est suspendue fers leur milieu une petite ampbiwe de chaque cdté, enveloppé de fleors délicatement profilées entre des lignes formées de très-petits ïig-zags d’une grande pureté, terminées par une petite flear, et borné en haut et en bas par des lignes ondulées parallèles. À gauche, on découvre mie partie d’un personnage tenant i la main une amphore. Le haut du vase est coaronné par une frise en forme de guirlande.

On trouva, dans le même terrain, des fragmens assez nombreux d’amphores, en terre rouge grossière (1), d’une dimension d’an moins 55 à 60 centimètres de hanteor, si l’on en juge par l’éflaisseur de leur parois qui était de 2, la largeur de leur goulot, et la longueur de leurs anses qui était de 7. Leur forme était identique à celle d’une semblable découverte dans le jardin de H. Jonançt et représentée ftg. 2 de la pl. XVIII ; senlemeot, les anses de celles-ci étaient pins aplaties, leur col plus court, et le pourtour de leur orifice, au lieu de présenter trois bourrelets, se terminait par un bord plat, horizontal, et de près de 3 centimètres de saillie. On rencontra aussi deux portions d’une antre amphore qui était proba- (0 n existait aiud des poteries en terre rouge, jaune ou grise, sani conrerteet gronières . avec lesquelles ou fabriquait des amphores, des plats, des jattes, des cruches, des bouteilles, des terrioes, etc

Ces amphores étaient de trèfr-grands vases munis de deui anses, tenDiDéspar une base fort étroite ou pointue parfois, qui ne pouvaient se tenir debout sans être engages dans la terre, et qui servaient à renfermer l’eau, le vin, l’huile et les autres liquides néoessairés i la vie. On les rencontre presque toujours brisés. {V. tes Pg, i A i de ta plane** XXVIUàtrAUatduCourid’AntiquitétMmumenttUe» dt M. de Cfiomonf.)’ ’