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grande importance, car il a remarqué qn’on rencontre dans une étendue de plus de 100 hectares, tout autour, une quantité prodigieuse de briques il la considère même comme ayant été le siège de la ville des Namnetes, dont Nantes n’aurait été que le port ( Portm Namnttum de la carte de Peutioger). (Lettre adressée à M. Cayot de Landre, et publiée page 125 de l’oarrage de ce deroier : Du Morbihan et de ut Monument.) Cependant, il est à remarquer qu’il n’en est question, ni dans l’itinéraire d’Antonin, ni dans la carte de Pentinger, ni dans aucun auteur ancien, ce qui pourrait jeter an moins des doutes sur son importance. Au delà de Blaiu, voici, suivant le même archéologue, le trajet qu’elle suivait : elle passait au bout septeatriwial de la chaussée de l’étang du Rocb, de là elle se portait à Z kilomètres à l’Onest (I) du clocher de la paroisse de Fay ; ensuilA elle se rapprochait de celle d’Heric, sons le nom de Ckauttia de la YietUe-Forit oii elle est des mieux conservée, elle inclinait donc, dans c^te partie, vers le Snd-Est ; elle passait plus loin près d’une borne commune aux trois paroisses de Fa ;, de Grand-Champ et de Vigneux, et séparant ces deux dernières, puis ii 300 mètres k l’Est du village de la Bouexière et de là, au bourg de Treilières (2) ; alors elle se dirigeait vers le pont de la Magdelaine au ruisseau de Gesvres, vers le village de la Bemardais et celui des Breillas ; elle arrivait en (àce du télégra- |Ae, à la maison de Pierre-Piate, sur le bord occidental de la grande route de Nantes à Rennes qu’eUe cAloyait ; ensuite, elle passait à l’entrée de l’avenue du château d’Orvault et venait aboutir à la grande route qu’elle suivait pendant plus de 2 kilomètres, bord à bord et à l’Ouest, jusque vis-à-vis le moulin à vent de la Rochette où elle la coupait à angle très-aigu ; de là, elle se rendait, suivant queues observateurs, vers le ruisseau de Gesvres, puis au château de Verrière, dit de Barbe-Bleue, situé à l’endroit oii ce petit cours d’eau se jette dans l’Erdre qui, à cette époque, n’avait pas été convertie en une sorte d’étang par la chaussée de Barbin ; là, d’après eux, elle traversait cette rivière, lians ce temps très-

(4) Je pensa que e’e« à trob kilomètres à l’Est et non i l’Ouwt du clocher de la paroisse de Fay que devait passer la voie, car autrement, elle aurait fait un coude des pins prononcé et toat-â-tait inutile pour se rapivodur ensuite de la paroisse d’Hëric.

(5) n est probable que la voie ne se portait point au bourg même de Treilières, mais qu’elle en traversait seulement, à l’Ouest, le territoire.