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J’essaierai de faire connaître d’attord les premières. Malheureusement, toujours au voisinage des viDés, les traces s’en perdent k caase du remoe^ ment du sol, nécessité par les cultures, dans un rayon de plusieurs lieues. C’est ce qu’on observe aassi autour de Rennes, et- au-delà, où Yoa n’en a découvert encore que qudques rares tronçoDs poUr plusieurs d’entr’elles, ou même oo’est rédnîtà de vagues indications, tandis gne pour quelques autres, les observations deviennent plus nombreuses et plus cmnplètes-Cette pénurie devra donc désarmer la critiquera l’égard du peu de preuves qui se fera remarquer dans plusieurs des lignes que j’indiquerai, plutAt en me fondant snr des analogies on des nécessités, et sur l’observation de ce que les Romains ont fait dans d’autres contrées, que sûr des faitâ bien avérés -,’ car les documens ont manqué jusqu’ici et feront encore long-temps défaut avant qn’on puisse connaître le réseau complet des voies romaines et leurs directions. Il faudra encore de laborieuses investigations, néanmoins je dirai le peu -que j’en sais. V«l« «le Cond*te m Coodlvlenam (NanTES).

Une première vtiie(l d^^àpl. XVI), sortant dé Condole par la porte Aivière (Aquaria) se rendait à Condivicnum (Nantes). J’ai’ décrit son trayet aux abords de la cité et dans son intérieur ; je ne reviendrai donc pas sur ces détails. On a, «n effet, découvert des ficiagmens de cette voie dans la partie Est de la commune de Rruz voisine de la route actuelle, dans celle de Laillé, k l’Est de celle de Rourg-des-Comptes (I). En sorlant de cette demiëre, elle entrait dans le territoire de Pléchfttel, en franctiissant la petite rivière du Semnon, k environ 300 mètres à l’Est da Grand-Houlin ; elle se dirigeait au Sud, en passant à peu près a 800 mètres à l’Est du bourg de Pléch&tel, traversait les villages.du Peray, de la {l)Vtaofylai£ut au Dictionnaire d’Ogéf, tn parlint des pièces en bronu i l’efDgie de Jules Cctar, trouvée ! en assez grand nombre sur la tête des pieux qui «outenaient les culëes du poDt jetéàPont-Réan sur la Vilaine, lorsqu’on le reitt enlTBT,’ ajoute, p. IM, que ce passage de la rivière se trouvait peu loin de la voie de CondMmtim, Ira^ersartl dans l’Est la -commuoe de Laillé. Je serais porté i croire que s’il a existé une voie allant directement de ronito(« (Rennes) i Rf don et au Porlut Namnetwn, c’était dans cq point qu’elle devait traverser la Vilaine.