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TlOISIt» lOlillLI.

(Fig. 4 de la pl. V.) On rencontra d^^s cet endroit absolumeot le m^e sol que dan» la fouillé précédente, ce qm amena à penser que la rivière baignait antrefoîs le» murs de la Tille. [vimUiTe qui furent retrouTés dans ce point. Plus tard, cette présonqitfon fut couTertie en certitude par la mise an jour, an bas de la rué du Cartage, d’Une partie de raocienne muraille gallo-romaine,.voisine dé sa base.

On découvrit une tour que le plan de la vieille cité n’indique pas. Elle était située aux trois-quarts.de l’espace compris «itre le bas de la rue du Cartagé et le détour de l’ancienne me de là Poissonnerie, cependant phis rapprocbiSe de. l’extrémité nord du pont de Nemours^ dont elle n’était distante q/tB de S& siètres à partir de son centre et en aval de odui-cl. Sa base avait 9 mètres 60 centimètres de dîainètre. £Ué avait été iadubitablepient élevée au moy^iK4ge et ajoutée daas ce poiut k la moraille de la première encarte avant qu’Ole oe cbaogeit dé direction, pour se porter, depuis cet «pdroit, nu peu obticfuemeot a travers les maisws du cAté gawcbe de la rue de la poissonaene yersal’IUtcJTde-Ville derrière lequel elle passait.

Comme il n’entrait pas dans lesTuesdestngéiùeur» des ponts-et-chaussées de s^occnper d’antiquités, ce mur, avec son qiasaif de maçonnerie, fut consid^ comme fin exceUent poiot d’^Hà pour la fondalioB des quais et l’on se garda bien de l’uitaiaer.

Dans toute cette fouille, on retrouva le ntoe terrain a^Ueux ou marécageux, mais il avait moias de profondeur, et lorsqu’on eût dépassé la CDHclu Bmrfttre, au Uea d’un àépfA assez ^ais de sable gris que l’«i avait mis ii m.daiis la trancbée. précé<leBte, pn arriva presqu’iumédialomeiil au scbista. Celte foocbe était donc de l’époque romaine, c’est- : à-dire contempocaiius.d’ui Itge durant lequel la rivière avait un large lit, un tfonre plus rapide, et pendant lequel furent jetées les médailles découyertes «n à- ffaoâe qi^mtUé au-dessus du pont ’de per-Uà ; car on y reconnut quelques-unes des pièces si. communes de Tibère au revers de l’autel de Lyon, et d’autres de petit broOze qui avaient été eatraloées jusques là par le courant.