Page:Tolstoï - Polikouchka.djvu/217

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


IV


Cependant la tourmente devenait de plus en plus forte. D’en haut la neige tombait aussi, sèche et menue. Il commençait, semblait-il, à geler ; un froid plus vif piquait le nez et les joues ; plus fréquemment, sous la chouba, s’insinuait un petit courant d’air glacé, et bien vite nous nous serrions dans nos fourrures. Parfois le traîneau heurtait contre de petites pierres nues et gelées, d’où la neige avait été balayée.

Comme j’en étais à ma sixième centaine de verstes sans m’être arrêté une seule fois pour