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quand nos clochettes résonnèrent auprès de l’oboze.
Un grand cheval pie, le cou allongé, le dos tendu, s’avançait d’un pas égal sur la route unie ; il balançait, sous la douga[1] blanchie, sa tête et sa crinière épaisse ; quand nous fûmes à côté de lui, il dressa l’une de ses oreilles que la neige avait obstruée.
Après avoir roulé une demi-heure, le yamchtchik se tourna vers moi.
— Eh bien ! qu’en pensez-vous, barine ? Marchons-nous bien droit ?
— Je ne sais pas, répondis-je.
— Le vent soufflait d’abord par ici, le voilà maintenant par là… Non, nous n’allons pas du bon côté, nous errons encore, conclut-il d’une voix tout à fait tranquille.
- ↑ Pièce de bois recourbée qui joint les deux brancards par-dessus la tête du cheval.