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— Ici, dit à voix basse Egor Mikhaïlovitch… Efim, ajouta-t-il, toi qui es jeune, marche devant avec la lanterne.

Efim, qui venait de nettoyer l’escalier, semblait maintenant s’être délivré de toute épouvante. Il grimpa gaîment le premier, gravit deux ou trois degrés, puis se retourna et, levant sa lanterne, montra le chemin au stanovoï suivi d’Egor Mikhaïlovitch.

Lorsqu’ils eurent disparu, Dontlov, qui avait déjà posé un pied sur la première marche, poussa un soupir et s’arrêta. Deux minutes se passèrent. Les pas se perdirent dans le grenier. Sans doute ils étaient près du corps.

— Eh ! oncle Semen ! on t’appelle ! cria Efim par le trou. Doutlov gravit l’escalier. La lanterne qui éclairait le stanovoï et le gérant ne laissait voir que le haut de leur corps ; derrière eux quelqu’un, vu de dos : c’était Po-