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tation, trouvèrent inconvenant de rester plus longtemps. Déjà les curieux, sachant de quoi il s’agissait, se retiraient en faisant des signes de croix, tandis que les gamins se battaient près du perron, quand tout à coup un mot vola de bouche en bouche : « La barinia ! la barinia ! »

Tous se rassemblèrent de nouveau ; ils se reculèrent pour la laisser passer ; mais tous ils voulaient voir ce qu’elle allait faire. La barinia, pâle, les yeux rougis de larmes, entra dans le vestibule et pénétra dans le coin d’Akoulina. Des dizaines de têtes se pressaient dans l’ouverture de la porte ; on serra tellement une femme enceinte qu’elle se mit à gémir, mais elle profita aussitôt de l’occasion pour gagner un rang.

Et comment ne pas regarder la barinia dans le coin d’Akoulina ? C’était pour les dvorovi