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et jetait autour de lui des regards égarés, en souriant de son sourire coupable et profondément malheureux. Longtemps il demeura sans répondre.

— Eh ! Iliitch ! pourquoi tarder si longtemps ? dit la voix d’Akoulina.

— Moi, Akoulina, j’ai remis l’argent à la barinia… Comme elle m’a remercié ! dit-il tout à coup, en regardant çà et là avec une angoisse croissante et toujours souriant. Deux objets fixèrent surtout l’attention de ses yeux inquiets et fiévreux : la corde qui soutenait le berceau de l’enfant, et l’enfant lui·même. Il s’approcha du berceau et, de ses doigts minces, il défit rapidement le nœud de la corde. Puis il regarda l’enfant.

Mais à ce moment Akoulina, portant une galette sur une planche, entra dans le coin.