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ment et sa bénédiction pour tout acte semblable.

N’est-il pas clair que, s’il y a un moyen de salut de cette situation, il est unique ; c’est celui que nous indiqua Christ : « Cherchez le royaume de Dieu et sa Vérité, et le reste, — c’est-à-dire tous les biens matériels auxquels peut aspirer l’homme, — se réalisera de soi-même. »

Telle est la loi de la vie. Le bien matériel n’est pas atteint quand l’homme aspire à ce bien : pareille aspiration, au contraire, le plus souvent, éloigne l’homme de l’atteinte de ce qu’il cherche ; c’est seulement quand l’homme, sans songer au bien matériel, aspire à l’accomplissement le plus complet de ce que devant Dieu, devant le principe et la loi de sa vie, il croit obligatoire, qu’il atteint, incidemment, le bien matériel.

De sorte que le vrai salut des hommes est en ceci : l’accomplissement de la volonté de Dieu par chaque homme isolément, en soi, c’est-à-dire dans cette partie du monde qui seule est en son pouvoir. En cela est la destination : principale, unique, de chaque individu, et, en même temps, c’est le seul moyen pour chaque homme à part, d’agir sur les autres. C’est pourquoi tous nos efforts doivent tendre à cela, exclusivement à cela.

17/30 avril 1901.