Page:Tolstoï - Dernières Paroles.djvu/238

Cette page a été validée par deux contributeurs.

reconnaissance en soi du Fils de Dieu — il proclame la possibilité et la nécessité d’établir sur la terre le royaume de Dieu, c’est-à-dire le bien général qui contient en soi l’idée de la paix générale.


§


L’enfant est toujours instruit prématurément dans toutes les branches de la science. C’est surtout évident en mathématiques. Il ne faut pas se hâter. Il arrive souvent qu’un élève comprend du premier mot une chose qu’il ne pouvait nullement comprendre l’année d’avant. Le principal, c’est de se rappeler qu’en pédagogie l’élève n’est pas coupable de l’insuccès, c’est toujours la faute du professeur.


§


Il n’y a pas d’autre instruction que l’instruction chrétienne, et notre monde est rempli de sauvages savants.


§


Qu’adviendra-t-il après la mort ? Pour leur bonheur, les hommes ne le savent pas et ils n’ont pas besoin de le savoir. En effet, si les hommes le savaient, et s’ils savaient que la vie d’outre-tombe sera pire que la vie présente, ils auraient encore plus peur de la mort ; et