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une bouffonnerie quelconque, ou au moins un acte insensé.

§ 225. — Côté visible du sacrement de la Pénitence ; ses effets invisibles et leur étendue. — On prouve qu’il n’existe pas de péchés que ne puisse absoudre la hiérarchie, sauf le manque de foi en ce qu’enseigne la hiérarchie.

§ 226. — Les pénitences, leur origine et leur usage dans l’Église.

Sous le nom de pénitences (ἐπιτίμια) on comprend les interdictions ou les châtiments (ii Cor., ii, 6) que le ministre, comme médecin spirituel, impose, d’après les règlements ecclésiastiques à certains chrétiens repentants pour la guérison de leurs maladies morales (pp. 522, 533).

Ce pouvoir, la hiérarchie le tient de Dieu.

Suivent vingt-deux pages de discussions avec les catholiques sur les pénitences et les indulgences. Les pénitences sont des punitions réparatrices et non des œuvres de vengeance. Tout cela est prouvé par la Sainte Écriture, contre les catholiques qui prouvent le contraire, également par la Sainte Écriture. La question des indulgences est celle-ci : Christ a racheté le genre humain avec un excédent. En outre, les prêtres, par la pureté de leur vie, ont encore augmenté cet excédent ; de sorte qu’il est important. Tout cet excédent se trouve en la disposition de l’Église. L’Église, toujours guidée par le Saint-Esprit, paie Dieu, pour les