aux chattes, mais il n’est pas possible que, dans la quantité, il n’y ait pas quelques femmes qui vaillent mieux.
12 juillet. — Nous devions repartir pour Lyon. Nous ajournons notre départ à cause du nid de rossignols. La raison est majeure. — Notre présence est encore une sorte de protection, quoique bien impuissante, hélas ! C’est la protection platonique de la loi sans gendarmes. Cette protection est déjà si peu de chose avec eux !
13 juillet. — Nous ne respirons plus d’inquiétude et d’espoir. Si tout se passe bien, encore quelques jours et nous serons sauvés ; les petits prendront leur essor. Mais le danger est plus grand que jamais. La pauvre mère est en beau devant sur son échafaudage d’oisillons. Ceux-ci ne demandent qu’à vivre. Nous n’aurons la paix que lorsque nous les aurons vus prendre leur volée. Comme nous voudrions presser l’heure !
14 juillet, quatre heures du soir. — Je viens de voir la chatte se sauver à toutes jambes, emportant, je crois, quelque chose à la gueule… Je cours au nid… Dieu merci… ils y sont tous. Ils se culbutent. Le nid ne peut plus les contenir.