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XI. LES TROUBLES DE CORCYRE ET L’ÉTAT MORAL DE LA GRÈCE.

Atrocités commises par les Corcyréens sur les ennemis présumés de la démocratie. — Troubles dans toute la Grèce. — Division de toutes les villes en deux factions. — Crimes qui en sont la conséquence. — Perversion du sens moral. — Triomphe de l’ambition brutale sur l’intelligence.

XII. PRISE DE SPHACTÉRIE.

Prolongation indéfinie du blocus de l’île. — Nicias et ses collègues accusés de lenteur et d’incapacité par Cléon. — Celui-ci est chargé du commandement de l’armée. — Il exécute avec Démosthène une descente dans l’île. — Vaillante résistance des Spartiates. — À la fin ils cèdent au nombre et se rendent aux vainqueurs. — Effet produit dans la Grèce par la prise de Sphactérie.

XIII. CLÉON ET BRASIDAS À AMPHIPOLIS.

Cléon exécutant une reconnaissance contre Amphipolis est attaqué par Brasidas. — Défaite des Athéniens. — Brasidas périt dans l’action, Cléon dans la fuite. — Honneurs décernés à Brasidas par les Amphipolitains.

XIV. DELIBÉRATION SUR LA GUERRE DE SICILE.

Nicias monte à la tribune pour détourner le peuple de cette expédition. — Exorde. — Nicias n’est pas partisan de la guerre. — Il est déraisonnable d’aller provoquer de nouveaux ennemis dans l’état actuel de la Grèce. — La guerre de Sicile ne peut produire pour Athènes que des dangers sans compensation ; ce n’est pas de ce côté-là que l’attention des Athéniens doit se tourner, mais du côté de Lacédémone. — La guerre ne peut profiter qu’aux Égestains et à Alcibiade. — L’orateur fait appel à la prudence de ceux qui ont l’expérience de l’âge. — Que le Prytane remette aux voix la question de savoir s’il faut faire la guerre. — Alcibiade combat la proposition de Nicias. — Réponse aux attaques personnelles dirigées contre lui. — État véritable de la Sicile. — Les dispositions de la Grèce ne doivent pas être une cause d’alarmes pour Athènes. — La politique d’Athènes doit être une politique d’expansion hardie et d’action incessante. — Conclusion : les jeunes gens, quoi qu’en dise Nicias, ont un rôle utile à jouer dans le gouvernement des affaires publiques.