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wang de Thsou. C’est pour abréger que l’auteur cite seulement Tsin et Thsou.


573 — 576
趙魏困橫

Tchao, Wei, noms de royaumes ; K’ouen, accablé ; hong, former une ligue.

Les princes de Tchao et de Weï furent tantôt accablés (vaincus), tantôt formèrent une ligue.

A : Le roi de Tchao avait établi sa cour à Han-tan, aujourd’hui Tchao-tcheou ; le roi de Weï ayait pour capitale Ta-liang, aujourd’hui Khaï-fong-fou. Du temps des guerres civiles, Sou-thsin avait persuadé aux princes de six royaumes de se joindre à lui, pour combattre Thsin. Dans la suite, Tchang-i persuada aux princes de ces six royaumes de s’associer avec lui pour se mettre au service de Thsin.

Le sens de former une ligue, donné à hong, est tiré de A ; mais B et C expliquent khouen-hong par : furent tantôt faibles, tantôt forts, tantôt vaincus, tantôt vainqueurs.

Dans ce dernier cas, le mot hong doit être traduit par : agir avec violence.


577 — 580
假途滅虢

Kia, emprunter ; thou, chemin ; mie, détruire ; Koue, nom de royaume.

On emprunta le droit de passage à travers le pays de Yu pour détruire Koue.

Koue répond aujourd’hui à Chen-tcheou, de la province du Ho-nan. A : Kien-kong, roi de Tsin, voulait attaquer le royaume de Koue. Comme il fallait passer par le royaume de Yu, il employa un stratagème imaginé par un de ses conseillers nommé Siun-si. Il gagna le prince de Yu en lui donnant des tablettes de jade du pays de Tchouï-ki, et des chevaux du pays de Khiu, afin de pouvoir traverser ses terres et d’aller attaquer le royaume de Koue. A leur retour, les troupes de Tsin s’emparèrent aussi du royaume de Yu, et reprirent les tablettes de jade ainsi que les chevaux qu’on avait donnés au roi pour obtenir le passage.


581 — 584
踐土會盟

Tsien-thou, nom de pays ; hoei, s’assembler ; ming, s’engager par serment.

Dans le pays de Tsien-thou, les princes feudataires s’assemblèrent et firent une alliance.

Tsien-thou, nom d’un pays situé au nord-ouest du district actuel de Yong-tse, dépendant du département de Khaï-fong-fou.

A : Avant de prêter le serment de fidélité, les confédérés immolaient une victime et enduisaient leurs lèvres de son sang.

Dans la vingt-huitième année du roi Hi-kong, du royaume de Lou, Wen-kong, roi de Tsin, assembla les princes feudataires de six royaumes dans le pays de Tsien-thou, et fit alliance avec eux.


585 — 588
何遵約法

Ho, nom d’homme ; tsun, se conformer à ; yo, convenir d’une chose ; fa, loi pénale.

Siao-ho se conforma aux lois pénales qui avaient été convenues d’avance.

A : Kao-tsou, de la dynastie des Han, ayant franchi les portes des frontières, rétablit la paix dans l’empire, qui avait été occupé par les Thsin, fit