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li-ki, Tong-youen-kong, Hia-hoang-kong, et Yong-li. Ils vivaient dans les derniers temps de la dynastie des Thsin. Pour échapper aux troubles de l’empire, ils s’étaient retirés sur le mont Chang-chan. L’empereur Kao-tsou, de la dynastie des Han, les ayant invités à venir près de lui, ils ne répondirent point à son appel. Quelque temps après, Kao-tsou voulut ôter à son fils Tchang-liang le titre de prince impérial, mais ce projet ne fut point exécuté. Après la mort de Kao-tsou, le prince royal monta sur le trône, et de- vint l’’empereur Han-hoeï-ti. Ce prince ayant été sur le point d’être renversé, il fut rétabli sur son trône par l’influence et les efforts des quatre sages nommés plus haut.

A : C’est par abréviation que l’on cite seulement Khi-li-ki ; il faut sous-entendre les trois autres.


557 — 560
說感武丁

Youe, nom d’homme ; khan, émouvoir ; Wou-ting, nom propre.

Fou-youe causa de l’émotion à l’empereur Wou-ting.

A : Wou-ting était un sage prince de la dynastie des Chang. Il rêva que le souverain maître du ciel lui donnait un excellent ministre. A son réveil, il fit faire son portrait, et ordonna de le chercher dans tout l’empire. Dans les plaines de Fou-yen, on trouva un homme nommé Youé, dont la figure se rapportait au portrait de la personne que Wou-ting avait vue en songe. L’empereur le fit ministre.


561 — 564
俊乂密勿

Tsun-i, homme éminent, mi-wou, s’efforcer.

A : Des hommes de talent faisaient leurs efforts pour aider l’empereur.

A : Tsun, celui qui l’emporte, par ses talents, sur mille hommes ; i, celui qui l’emporte sur cent hommes.

B explique i, par tch’i, gouverner.

Suivant A, mi-wou a le sens de min-mien, faire des efforts ; cependant le dictionnaire mandchou Thsing-han-wen-haï l’explique par narkhôn somis-khôn, secret, caché. B adoptant ce sens, dit que des ministres, doués de talents supérieurs, aidaient l’empereur de leurs conseils, dans les profondeurs du palais.


565 — 568
多士寔寧

To, nombreux ; sse, lettré ; chi, ce, ces ; ning, être en paix.

Grâce à ces nombreux lettrés, qui le secondaient, Wen-vang put régner en paix.

A rapporte chi aux lettrés : lai-chi-to-sse, il s’appuyait sur ces nombreux lettrés.


569 — 572
晉楚更覇

Tsin, nom de royaume ; Thsou, nom de royaume ; keng, tour à tour ; pa, être le chef des princes feudataires.

Wen-kong, roi de Tsin, et Tchoang-weng, roi de Thsou, furent tour à tour les chefs des princes feudataires.

A : Le royaume de Tsin répondait à la province actuelle du Chan-si, et Thsou à celle du Hou-kouang. Les rois de Tsin et de Thsou succédèrent à Houang-kong, et, l’un après l’autre, devinrent les chefs des princes feudataires. L’histoire cite cinq de ces chefs, savoir : Houang-kong de Thsi, Wen-kong, de Tsin, Mo-kong de Thsin, Siang-kong, de Song, et Tchoang--