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LES CAPTIFS, ACTE II, SCÈNE H. 6;, pm, (aux esclaves.) Mes amis, accordez-nous Ce que je vous conseillelà, je le conseillerais àmon seulement une grâce. père. ¤ · v · · . , . . . , ` _ 1, esc. Qu est-ce que 0 est'? Pfu. Ce serait bien a moi, si je l,OSHlS, a t appa Phi, Ce serait de nous lalSSer pîlrlèf un HIOIBCÈ ler mon père; ear tu es réellement un second père seuls et sans témoins. pour moi. L’Esc. Soit. Avances par ici, et nous, retirons- Jyh. Vous êtes trop bon, _ nous un peu; HILIIS que votre entretien DE SOIE DHS ‘ Phi. Tu vois pour quelle raison je te recommande long.- , , _ i _ fli/on de la memoire. Je 11e suis plus ton maitre; Phi. C est laffaire dun moment. (a Tymlare.) Je suis ton esclave. Puisque les Dieux ont voulu Viens 101. I _ q¤'3p1‘êS avoir été ton maître , je me visse ton L Esc. (aux autres personnages.) E'|o1gnez·vous. compagnon de captivité, au lieu de te commander, Typ, lîous vous serons tous deux eternellement comme j’en avais le droit naguère, je te prie, à Obligqs davoir (Z: pour il0U$ îtte C01ï1pla1Siu1t‘o· PFQSEUÈ, et Je te conjure, par Yinfortune où tu me P/zz. (.0: Zjqn re.) Viens, is-ge, de ce cote, et vois reduit, par la douceur avec laquelle mon père que ces jeunes gens ne puissent nous entendre nl t’a toujours traité dans notre maison , par ce com- découvrir la rusc'ql1e nous avons imaginée; Un tour num esclavage ou les événements de la guerre nous d’ad1·esse cesse d en être un, s1l’on nel execute bien ont fait tomber tous dem: , je te demande , dis-jc . Qpgmgntg il tourne contre SOR auteur, qllünd Cêlllît de ne pas faire plus de cérémonie avec moi, que c1 se laisse prendre. ll est convenu que je passerai n’en faisais avec toi, quand tu étais mon esclave; pour ton esclave, et toi pour mon maure, faisons- songe toujours qui tu as été, et qui tu es présen- y bien attention , prenons bien garde dejouer tous tement. deux nos roles habilement, sans y manquer. L’e¤· Tyn. Je sais que vous êtes moi, et queje suis vous. trepnse a ses difficultés, 1 ne faut pas nous endor Ph:. Allons, si tu peux t en souvenir exactement, lm? un tflûmem- _ _ _ V nous devons tout espérer de notre ruse. Tyn. Lomptez sur IDOI ; ge ferai ee quil faut. , Phi. Je l’espère. SCILNE II. Tyn. Vous voyez maintenant combien vous , 1n‘êtes cher, puisque j’exposc ma tête pour votre HEGION ’ PHH"0CHATE* TYNDABK salut. Ilég. Avant de rentrer chez moi, il faut que je Phi. Jele sais. m’1nforme ici de quelque chose. (à ses Esclaves.) Tyn. Mais le saurez-vous encore, quand vous Où sont ces captifs que je vous ai ordonné d’an1ener aurez obtenu ce que vous voulez? Car la plupart ici dehors, devant la maison? des hommes sont ainsi faits; ils sont excellents , Phi. (se présentant à [légion.) Assurément, parfaits, tant qu’1Is veulent obtenir: mais ont-ils on n’a pas voulu que vous eussiez la peine de nous ce qu’ils désiraient? ils deviennent ingrat; et trom· chercher; ces fers et ces gardiens y mettent hon peurs. Quant à présent _\’31 bonne opinion de vous. ordre. Phil. Unum exorare vos sinilc nos. Lor. Quidnam id est? Quod tibi suadeam, suaaeam meo patri. Phil. Ut sine his arbitris Phil. Pol , ego te, si audeam, meum patrem nominem; 235 Alque vobis, nohis detîs locum loquendi. Nam secundum patrem tu es parer proxumus. Lar. Fiat; abscedile hinc : (ad conserves) nos concedamus Tyad. Audio. Phil. Et proplerca saepius tc, ut memineris, imc . sed brevem orutionem incipcsse. moneo; Phil. Hem , istuc mihi certum erat: (ad Tyndarum) conccde Non ego herus tibi , sed servos sum : nunc obsecro ie hne huc Lor. Ahite ab istis. Tynd. Obnoxii ambo unum, Vghis snmus propter banc rem; (|U0|'D, rpm Yolumus nos , I Quoniam nobis di iumortulcs animum obstenderunt suum , C0pi3’Sî. E8 îüûîîîî 1*05 ¤0¤P0l€S· 2*6 Ut qui herum me Ubi fuisse, utque esse nunc conserx om Phil. (ad Tyndamm) Secede huc nunc jam, si vidctur, velint; procul; Quod antnhac pro jure inperitabam meo, mmc te oro per Ne arbitri diem nostra arhitrari queant , ' precem , 2/il Neve permanet palam hxrc nostra fallacia. | Per fortunam incertam , et per mei le erga bonitate-m patris , Nam dolî non doli sunt, nisi Bâlll eolas , 220 i Parque couscrv itium commune, qnod hoslicu cvunit manu , Sud malum maxurnum , si id palam provenit. I Ne me seeus honore honeslcs , quum ego le , quon: servibas Ham si herus mibi es tu, utquc ego une tuum esse servom I mihj, adsimulo , _ _ [ Atque ut, qui fueris, et qui nunc sis, meminisse ut memi- Tamen viso opu`st, canto’st opus, ut hoc sobne, smeque È neris. 265 arbilris, i Tynd. Scio quidem mn le esse nunc, et te esse me. Phil. Adcurate hoc agatur, docte ct diligenter. v 1 Hem, istuc si potes Tanta incepta res est : hand somniculosc hoc A 2Za l Memoriter meminisse, inest spes nobis in bac astutia. _ Agendunfst. Tynd. Ero , nt me voles esse. Phil. Spcro. Tynd. Nam tu nunc vides pro tuoucaro capite, SCENA SECUND_A. _ Carum obferre meum caput vilitati. d _d d ' · .·a · o o- ‘”"'l;·â"“;°.i.îl£.'l°" ^‘ “""° “‘°"‘““‘°' °""“ ° ‘ ·"“ V arno, »m.«l..·ae, Tvaaim, . , I · . ' : d N°"I;gE§î,(x::S:;'ma pars mm-cm mmc hommes mmm qi;.) Hcg. Jam ego revortor intro, si ex his, quan volo, exqn.ae· Dum id inpctrant, boni sunt; sed , id ubi jam penes sese lsivero. l _ U _ _ habent Ubi sont 1st1, quos ante acdcis ]USSl huc produci [ores? Ex bonis pessumi et fraudulentissumi Phil. Edepol, tibilne quaestioni cssemus , cautum inteilego , Fiunt. Nuno, ut te mihi volo, ease autumos Ita vinchs custodiisque circummœnln sumus. Jn! PLat1·n.` E M