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Marcus AcciusPlautus naquitàSm·sinc, bourg de [ donna la carrière des lettres pour se jeter dans les i`©mbrie, vcrsïande Rome 529 et22~1 av:mt.Iésus· i hasards du commerce. Le cmmuerce ne réussi: Christ, sons le consulat de ce Flaniinius qu`;\nnibai guère aux gens de lettres. ll se ruina une succincte vainqnit a Trasimène. Le poëte né sons ces tristes | fois. llfnt réduîtà se faire esclave et à tourner une auspices devait un jour égayer de ses drames les meule de moulin. fêtes triomphules des Marcellus etdes Scipions. Les La misère et la servitude n’étcignirent point son recherches que les savants ont faites pour découvrir génie et sa gaieté. Il composu dans 1’esclz1vagetr0is Fépoque précise de sa naissance, son origine et ses comédies dont il ne nous reste que des fragxments , aïeux, n’0nt produit que des lumières incertaines. Saturio, Addiclus ( Finsolvabie) , Nervo/aria ( la Plusieurs prétendent qu`il n`était pas de condition corde), sujets qui semblent inspirés par sa propre libre. Singulière ressemblance d`urE;;i¤e! '1`ércnce situation. La connaissance profonde que ses pièces fut esclave aussi, Phèdre vécut dans la servitude, supposent des ruses et des spéculations du com- Horace était le lits d`nn affranchi! Le surnom de merce, des misères et des mœurs de Pesclavage, Plautus lui fut donné, dit-on, àcznuse de la gran- I paraît autoriser cette opinion. La vie d’un poète, deur de ses pieds ou plutôt parce qu’il était, ca- ses impressions personnelles laissent toujour}: des gnenx. Cette supposition est fondée sur un pas- tracesdzms ses éc»its,Ainsi dans Plautelecaractère sage du Pseudolus, lc Trampeur, où l’0n se moque des esclaves, leurs fourberies, leurs souffranves sont dc 1`é110rme dime11>i0n des pieds ombriens. mises sur la scène avec une vérité, une émrgie ad- Le désirdcfaire fortune etdc produire ses talents mirables. On remarquera aussi qu’îi a varié ses lè comiuisità Rome. Comme notre Molière, il fut à portraits. ll ne les zi pas tous représentés vils, four- , la ibis auteur, acteur vt chcide troupe; comme n0- bes ou débauchés : il a donné à plusieurs de nobles tm Molière , il jouait lui-même ses comédies. Il smtinn-nts. Stusîme, dans les Trois écus, voudrait Iouait sa troupe et vendait ses pièces aux édilcs tirer son maître de1’abîme des prodigalités et dela pour les fêtes publiques. Une comédie de Molière débauche; Messenion, dnnsles itlénechmes, brnveia aussi couronnait toujours les magnifiques réjouis- mort pour défendre le sien. sauces de Versailles et les victoires de Louis XIV. Son génie ini rendit enfin la liberté et la fortune. Plante lit représenter sa première pièce à 17 am. Il rentra dans ln carrière du théâtre, où il rétablit (fêtait, dit-on, la charmante comédie des Néneck- ses affaires en augmentant sa gloire. mes. Ce début dut être un triomphe, Ses succes de Plante ai ait, dit—0n, composé jusqu’à cent vingt poëte,jointsàscsbénétices dentrepreneur, l`€I1l‘î(‘i\i- comédies. Mais la ressemblance de nom, la fraude rc-ntenpeudetemps.(JepcndantVzn·1·0nprétendqnïl d`auteurs obscurs qui spécnlaient sur la célébrité dépensa des sommes énormes en custumeseten dé- de Plante, ont grossi cette liste d’0uvrages évidem- cn rations, pour ajouter à l`éc|at des représentations ment apocryplies. Les copies à ta main, seul moyen de ses ouvrages. Cette magnifirence, excitée par le de reproduction chez les anciens, devaient singu- double amour ~ propre d‘nntenr et de directeur, Iièrement favoriser ces supcrcheries littéraires. épuisa ses biens ette réduisit à la misère. Il paraît. Varron ne comptait que Vingt-trois comédies au- que les pertes qu'il essaya l`0blig€·rent de renoncer tlxcntiqucs. C’étnient les meilleures. De là ce imm au théâtre et à la poésie. Quelques biographies nt- de I’m·r0niem1cs qui leur fut donne. Cependant ce trihnent ce dégoût et cette retraite passagère a un nombre est contesté par dc savants grummairicns pur caprice. (Ie qui est certain, cest qu`iI aban- qui cn ndmmcnt davantage, et shppixicnt sur ier