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Amph. Blépharomje t’ai prié de prendre mon · faits dans notre maison! Ah! malheureuse que je parti. Ne t'en va pas. suis! Je vais me trouver mal!... Un peu d`eau une Bléph. Adieu! Le moyen que je prenne votre ferait du bicn. Je suis étourdie, je suis abîmée. La parti? Je ne sais pour qui me déclarer. tête me fait mal ; Je n’entends pas; je ne vois rien. Jup. Je vais rentrer. Alcmène est en mal d’en- I Non, il n`y a pas de femme au monde plus à plain- faut. · _ dre que moi. Je ne comprends rien ir ce qui vient Ampli., seul. Je n°eu puis plus; je me meurs. d‘urrivera mamaîtresse.Au|1tomentoù elle éprouve Que vais-je devenir? Mes amis, ceux dont j’ai ln- les douleurs de l`enfantemeut, elle invoque les vnqué Pappni , nfabandonnent. Par Pollux! C6 dieux. Tout d’un coup,quel bruit, quel fracas, quel coquin, quel qu'il soit, ne mejouera plus mipuné- tonnerre! Jamais je ne n’en ai entendu de sembla· ment. Je vais de ee pas trouver le roi, et lui con- bles. Nous sommes tous tombés de frayeur sur la un- tout ce qui s’est passé. Je saurai bien punir Cet place. Alors, sans voir personne, j’ai entendu une imposteur de Thcssalieu , qui a tourné toutes les voixtrès-forte s’écrier : « Ne crains rien, Alcmène; têtes dans ma maison. Mais où est-il donc? Par on vient à ton secours; un dieu propiceà toi et aux Pollux! Je crois qu`il est allé voir ma femme? Est- tiens est présent. Et vous que la frayeur a fait tom- il il Thèbes un homme plus malheureux que moi? her par terre, levez-vous. » Je me lève en effet, et Que vais-je faire? Tout le monde me méconnalt, je crois voir la maison tout en feu, tant elle était et me joue comme il lui plait. C’en est fait; de gré remplied’unelumièrebrillante.AlorsAlcmène m’ap· ou de forcej’entre dans la maison. La première per- pelle ; sa voix me pénètre de terreur. Mais la crainte sonne que je rencontre, serviteur, servante, ma quej’avais pour elle Pemporte; j'aoeours pour sa femme, le scélérat qui me déshonore, mon père, voir ce qu’elle veut de moi; en m’approcl1ant, je mon grand-père, je massacre tout. Jupiter, tous les vois qu’elle est accouchée de deux fils; et aucun de dieux ensemble, quand ils le voudraient, ne pour- nousxfen savait rien; aucun ne s’était aperçu du raient m’en empêcher. Je ferai ce que j’ai résolu. moment où elle était aeeouchée .... Mais que vois- Allons, entrons. je? Quel est ce vieillard qui est ainsi couché devant (On entend la foudre. Amphilryon se jette la notre porte? Est-ce que Jupiter l’aurait frappé de face contre terre.) sa foudre? Je le crois , en vérité; car il est étendu là comme s’il était mort. Approehous, et vovons

   qui ce peut être. Hé! c'est Ampliitryon mon maî-

. .` tre? (Test lui·même. Amphitryon! SCENE PREMIERE- Amp}:. Je suis perdu. Bram. Levez-vous. t s AMPIIITBYOW. . BROWM H-mute' ‘ Amph,. Je suis mort. Brom. Toutes mes espérances, toutes mes res- Bram. Donnez-moi votre main. sources sont perdues; je ne m’attends plus qu`à /lmp/z. Qui êtes-vous,vous qui me touchez? des malheurs; la mer, la terre, le ciel, me semblent Bram. Bromia , votre fidèle servante. conjuréscontre moi pour m’accablcr, pour me faire Amp/t. Je suis frappé d’épouvante; Jupiter a périr. Je ne sais que devenir. Quels miracles se sont tonné sur moi; il mc semble revenir du fond des Ampk. Blepharo , quzeso , ul. edvocalus milti adsis , neve Ita tanta mira in œdibus sunt facta : vae miserœ mihil abeas. BIcph· Vale. Animo male’st : aquam veliml conrupta sum, alque ali- Quid opu’st mc advocato? qui, utri sim advocatus , ncselo. sumpta sum. ’ Jap. Intro hinc eo. Alcumena parturit. Amph. Perii miser! Capot dolel, neque audio, neque oculis prospicio satis. Quid ego? quem ndvocati jam nique amici deserunt. Nec me miserior femina’st, neque ulla videatur magis. Numqusm, edepol, meinultus istlcluuilicabit, quisquis est. Ila herve mere hodîe coutigit : nam ubi parturit, deus sibi Nam jam ad regem recto me ducam, rœque utl`acta’st, eloquas. invocat. Ego , pol , illum ulciscar hodie Thessalum veuellcum , Strepilus, crepitus, sonilus , tonltrus: ut suhito , ut propere , Qui perverse perturhavit familiœ mentem mere. ut valide tonuit! Scd ubi ille’st? intro, edepol, abiil, credo ud uxorem meam. Ubi quisque institerat, concidit crepitu : ibi ncscio quis Qui me Thebis alter vivit miserior? quid nunc agam? maxuma Qnem omneis mortaleis ignorant, et luditicant, ut lubet. Voœ exclamat : Alcumena, adesl auxilium, ne time: Cerlum‘st, inlrorumpam in aedibus; ubi quemque hominem Et tibi, et luis propilius cœli cmlor advenit. adspexero, Exsurgite, inquit , qui tcrrore meo obcidislis praz metn. Sive ancillam , slve servom , sive uxnrcm , sive adulterum , Ut jacui, exsurgo : ardere œnsuiœdeis, lla tum conlulgebnntt Seu patrem , sive avom vldebo , obtruncabo iu œdibus. lbi me inclamat Alcumena :_|am ea res mc horrore atllicil. Neque meluppitcr, ncquediiomueisid prchibebuul, si volent. Herilis prmvortil metus : ocius atlcurro, ut sciscam quid velit: Qnîn sic [notam uti wnstitui z pergam in œdlbus nuuc jam. Atque illum gemiuos Iilios pueros peperisse conspîcgy; Neque nostrum quisquam sensimus, quom pcpcrit, neque ACTUS UINTUS. vr¤¤v<1i·¤·¤ Q Sad quid hoc? quis hic est senex, SCENA PRIMA Qns Jîmlrîüîîlpis nostras sic jacet? numnam hunc pemusm BRGM}`, LMPHITRUQ Crcdlpngrîtllcàpol : nam, prob Juppilerl sepullu’st, quasi sit 5,-,,,;, spp; stque opes vitre mere jacent sepultre in pectnre, lbo et cognoscam, quisquls est. Amphltruo hic quj(]9m’5[ _ Neque ulla‘st conûdentia jam meo in corde, quin umiscrim; lxerus meun. l Itgmihivir]t*(lCl1t‘0lTlIliJl,(fllll’t!,(l%l'1'l|,ClI'llllïI,C0¥lS·€?([lll, Amplntruo! Amph. Peru! Bram. Surge. ,4mp;,_ mm-pg jam uf Obprimar, ut euiuer : me miscraml quid ngûm lI6SCl0. B1'0m· (Indo ulanum. Amph. Quis me tcnet?