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Cc volume réunit tout ce qui nous est resté du théatre des Latins. Les comédies de Plante et de Terence, écrites pour la 1·epréseutation, y sontsui— vies des tragédies attribuées à Sénèque, et qu`on peut regarder comme des pièces de rhétorique ou dc cabinet. Nous n`avons pas cru devoir y joindre les fragments informes des poëtcs antérieurs a Plante. La traduction de quelques passages sans suite et sans liaison n'eùt été d`aucun intérêt, etlc texte mème, qui a fort exercé les philologues, 11'offre aucune de ces beautés qui font regretter l`ouvrage auquel ont appartenu les fragments. Nos traductions sont entièrement nouvelles. Dans celle de Plante, que nous devons 51 M. François , quelques pièces sont de la plume dktndrieux : M. François les a revues, et y a fait des retouches que l'ai1nable et spirituel écrivain eût approuvées. Deux professeurs consommés, M. Alfred Magiu , aujourdhui recteur de l`Académie de Nancy , et M. Desforges, professeur agrégé de rhétorique, ont traduit, le premier le tliéàtrc de Terence, et le second celui de Sénèque, à l’exception des Phënicienncs et du Thycstc, qui sont de l’babile traducteur de la Métamorphose d’Apulée, et de la moitié des lettres de Cicéron , M. 'l’. Savalète. Pour rendre plus facile la lecture des pieces de Plante , un assez grand nombre de notes ont été , contre l’usage suivi pour cette collection , in- sérées au bas des pages. Les autres, moins nécessaires pour Yintelligence — du drame , et d'uu intéret purement scientifique , ont été renvoyées à la fin du recueil. Pour le Terence et le Sénèque , les éclaircissements immédiats ayant paru moins utiles, les notes relatives à ces deux auteurs viennent à la suite de leurs pièces. Il n’est pas besoin dappeler lattcntion sur la composition d'un volume qui contient la matière de plus de douze volumes ordinaires, et qui forme le répertoire complet du théatre latin. Il ue serait pas moins superflu de dire quel intéret peut offrir un tel recueil. Plante, autrefois trop négligé, ix cause de son archaïsme qui effarouche au premier abord, u’est pas moins lu aujourdhui, ni avec moins de plaisir et de fruit , que Terence , « cet admirable ouvrier », comme l’nppelle Bossuet, dans les œuvres duquel l`illustrc précepteur faisait remarquer àson élève ·· les mœurs et le caractère • (I