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l AMPHITRYON ., ACTE II, SCÈNE I]`. 11 N Sos. Mon cher maitre , j'espéraîs que votreépouse Amp}:.. Non pas au moins en ceci; quantau reste, vous donnerait un lils; mais ce n’est pas un enfant je ne sais. _ qu’el|e porte. Alcm. Vous étes allé, à la pointe du jour, rejoin- Amplz. Et quoi donc? dre votre armée. Sos. C’est une provision de folie. Ampli,. Comment? Alcm. Je suis certainement dans mon bon sens , Sos. C’est à merveille; elle nous raconte le sauge et je demande aux dieux d’accoucher heureusement qu’elIea fait cette nuit; mais sans doute, Alcmène, rl’un [ils; (à Sosie) mais toi, tu mériterais bien que après vous être levée, vous n’avez pas manqué de ton maître te fît donner les étrivières, pour te pu- faire votre prière à Jupiter, qui chasse les prodiges, nir de tes insolents pronostics. et de lui offrir un gâteau salé et de I`enCeus. _ Sos. C‘est aux femmes grosses qu’il faut donner Akm. Malheur il toi! des grenades ‘ à sucer, pour les faire revenir, lors- Sas. Malheur à vous plutôt, si vous y avez man- qu‘elles sont près de se sentir quelque défaillance. que! Ampli. Vous m’avez vn hier ici? vous? Alcm., à Amphitryon. Voila la seconde fois qu’il Alcm. Oui, oui ,je vous ai vu hier, puxsqu’1l faut me parle insolemment, et vous ne l`en puuissez pas! le répéter dix fois. Ampli., à Sosie. Tais-toi. (A Alcmèoœ.) Je vous Amph. En songe, peut·dtl‘e· ‘ I I U ai qulttée,piteS-vous, à la pointe du jour? Alcm. J’éta1s bien eveillee, et vous l’ctiez aussi. Alcm. Et qui m’a raconte, si ce Il'€SÈ vous, |’é- Ampli. Que je suis a plaindre! vénement du combat que vous avez livré? ' Sos. Qu’avez-vous? Ampli. Quoi! vous le savez? _ Ampli. Ma femme est devenue folle. Y Alcm. J ’ai entendu le récit de votre propre bou- Sos. Une bile noire la travaille; rien ne fait extra- che , que vous aviez pris d’assaut une ville con- vaguer les genslsi vite et si completement. sidérahle, et tué de votre propre main le roi Pté- Ampk. Depuis quand, ma chere, vous sentez- rélas. vous atteinte de ce mal? Amplr. Je vous ai raconté cela? Alcm. Je suis dans mon bon sens, et Je me porte Alcm, Vgugmêmg, ici, gt, dg plus, en pré, ` parfaitement bien. sence de Sosie. Amph. Pourquoi donc me dites-vous que vous Ampli., à Sosie. M'as-tu entendu faire ce récit m`avez vu hier, lorsque nous ne S0mm€S ilrrlvéâ au aujourdhui? port que cette nuit? J’y ai soupe; et j’ai passé la nuit Sos. Comment pourrai-je |'avoîr entendu? Et tout entière dans le vaisseau; enüuje u`ai pas mis dans quel endroit? le pied dans ma maison, depuis que j’en suis sortij Anqoh. Demande-leaAlcmène. pour marcher à la tête de l’armée contre les Télé- Sos. Du moins ce récit n’a-t-il pas été fait en ma boëns nos ennemis, ni depuis que nous les avons présence , queje sache. défaits. Alcm. Vous vous étonnez qu’il n’ose pas vous ÃzCl7l· Je vous assure que vous avez soupe, et contredire? que vous avez couché avec moi. Amph. Oh ea, Sosie, regarde—moi bien là. Amph..Que dites-vous? Sos. Je Vous regarde. Alcm. La vérité. Ampli. J e veux que tu parles vrai; je ne veut Verum non est puero grnvida. Amp}:. Quid igiluril Sas. ln- Alc. Primulo diluculo abivisliadlegiones. Ampli. Qunmodo'} sania. Sos. Recte dieit; ut oonmeminit. omnium narral Iibi. A lc. Equitlem sans sum , et deus quseso, ut salva pariam Sed, mulier, pnstquam cxperrecta’s, prodigiali Jovi lilium. Aut moin salsa hodle , aut thure conprecstam nporluit. Verum tu magnnmmalum habohIs,sihic snum obticium facil. Alc. Va: eapiti tue! Sos. Tua isine rolert, si curaverls. Ob lstuc omen, ominator, copies quod te condecet. Alc. lterum jam hic in me inclemcnter dicit, alque id sine Sos. Enimvero prœgnsnll oportet et malum malum dari , malo? Ut, quod obrodat, sit, anime si male esse obcœperit. Ampli. (ad Sosiam.) Tace tu :(od Alcmvnam) tu die: egone Amph. Tu me heri heic vidisti? Arc. Ego, inquam, si vis abs te abii hinc hodie com diluculo? decies dieere. Aie. Quis igitur nisi vos narravit mihi, illi ut fuerit pnnllum '! Ampli. In somnis terrasse. Ata. Imo vlgilans vîgilantem. Ampli. An etiam id tu sois? Alc. Quippe qnm ex te audi- Amnh. V3 misero mihil vi : ut urbem maxumam Sas. Quid tibïst? Ampli. Delirat uxor. Sos. Atra bili percî- Expugnavisses; regemquc Pterelam iute occideris. ta’st. _ Ampli. Egone lstuc dixl? .4Ic. Tute isüo, etiam adstante Nulla res tam dellrautels homines concinnat cito. hoc Sosia. Amp};. Ubi pi-imum tibi sensisti, mulier, inphclscier? _ Ampli. Audivlstln‘tu me nurrare hoc hodie? Sos. Ubi ego Alc. Equldem ecaslor sans et salva sum. Amph. Cur ngitur nudiverim? prœdicas, Jmph. Hanc roga. Sas. Me quidem prœsente nunquum fa. Te heri me virlisse, qui hec noctu in porlum advecti sumus? cwmht , quod gcinm_ lhî cœnnvî. atque IM ouîevï in mvi ¤¤<=l¤m western- Alc. Mirom, quin te advorsus dim. Amph. sons, age, me Nequemeumpedem huc intull etiam in œdels, utcum excrcitu him adgpiœ, Hioc profectus sum ad Tèleboàs hostels, eosqlè ut \'îC|1¤¤§· So;. Specto. Ampli. Vera volo loqui le : nolo adscntarl mihi. Alc. lmo mecum oœnavlsti , et m8Cum ¢\Il>ul·Sti· Ãmplh Quid Audlvistlnuu hodle me llli dicere ea, qua: illa autumat ? ld est? _ Sos. Quaeso, edepol, num tu quoq ue etinm insanis, quom id Ah:. Vern dico. Amph. Non quidem hercle de bac re; de alim me interrogas? _ nescio. Qui ipsus equidem nuno primum istanc tecum conspicio simu!. ¤ lou de mois nur molum, qui veut turc mu etjmii, pomme ou Amplu Qllîu DUHC, mnliêl', audit? lllum? AZ:. Ego vero, ac "¢M4«_ falsum dicere. t·i.wrs. a