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4 PLAUTE. Personne de sa maison ne pourra voir ces signes; tout ce qui lui passe dans la tête; peu lui importe si vous seul les verrez. Mais voici Sosie, Fesclave nous sommes exténnés, si ce qu'il commande est d‘Ampl1itryon , qui arrive du port, une lanternea Juste ou non. Ne SOIIJIUES-I'|0US pas faits pour tout la main. Je vais Pécarter tout de suite dela maison souffrir, pauvres esclaves! ll faut porter notre far- où il s’apprête a entrer. Le voici qui frappe à la deau , bon gré, mal gré. porte. Vous prendrez sûrement plaisir à voir Jupi- Mere., à part. Ce serait plutôt à moi demo ter etlllercure devenus comédiens pour vous di- plaindre d’être esclave, moi qui le suis pour la vertir. première fois! Ce faquin , ne dans la servitude, es- clave comme l`était son pè1·e,a bonne grâce à faire ACTE P ses doléances! il est vrai que je ne suis esclave que . . de nom. S C ENE PRE MI E RE- Sos. Pendant quej`y pense , rendons grâces aux i i ’ i i ` , - M¤~w=¤· Sm- É.`îi.‘i.°î .Z‘3.à‘}',‘à5ë°,.'l‘îè’.ê i..'”$.2L—£r°’§·2·§î.2dlîîî · U I · I , l- .50s., sans voir Mercure. Est·il quelqu’un plus taient selon mon mérite, ils me dépêcheraient quel- hardi , plus déterminé que mol? Je connais les QU6 Rftlllüül · PW? mf? hlëlî F05§9F; CHF jamais mœurs de nos jeunes gens, etj’osc aller seul à cette leurs bienfaits n’ont obtenu de moi un seul remer- IICUPE dela nuit ! Si les triumvirs me rencontraient, CIIDCUL I · . e . et me faisaient fourrer en prison * I On me tirerait Mere., a part. Au moins 1l se rend Justice; cela , , · ·~ 9 Clümûln de leur Cage, pour mcdonner les etriviercs, TIGSÈ [133 C0|;fImUIl· · I ' . sans écouter seulement mes raisons; et mon maître u Sos. Je n aurais jamais espere , ni aucun de nos ne viendrait pas le moins du monde à mon Secours. citoyens non plus , le- bonheur qui nous arrive, Huit = hommes des plus robustes frapperaient sur de revenir chez pous samslet saufs. Nos légions vic- mon <IOS comme sur une enclume; et chacun ap- torieuses vont etre bientot de retour, apres avoit- plaudirait, en disant que je l’ai bien mérité. Voyez éteint une guerre terrible dans le sang des ennemis. un peu la belle réception que j’aurais là à mon re- Cette ville, qui avait cause tant de desastres , ravi tour! Voilà pourtant à quoi m’exposel’impatiencc tant de citoyens au peuple thébain, a été prise de mon maître, qui m’a forcé à partir du port ai d’assaut par le courage de nos soldats, sous les Ventréc de la nuit. Ne pouvait·il pas aussi bien ordres etlla conduite de mon maitre Ampliitryon. nfenvoyer le jour? (Test auprès des grands que le Il a distribue a ses concitoyens un riche butin, des sort d’un esclave est rude; il n’est rien de pire que terres, du froment; et il affermit Creon sur son de servir un homme riche; le jour, la nuit, il a trône. Il m’a envoyé du portà la maison, pour an- toujours quelque prétexte pour troubler votre re- nonccr à su femme toutes ces bonnes nouvelles, pos, toujours quelque chose à faire, quelque chose et avec quel succes la republique a eté sauvée sous à dire. Un maître riche par votre travail, sans . son commandement et par son génie; mais voyons rien faire lui·même croit ossible et raisonnable l un eu comment e vais commencer mon récit en • P En signa nemo humm familiarium Quo facto aut dicto adest opus, qnîetus ne sis. Vldere poterit; verum vos videbitis. ipse dominos (lives operis et lahoris ex pers , Sed Amphitruonis illic est servos Sosia , Quodcumque homini adeidit libere, posse retur; A portu lllic nunc cum latcrna advenit. Equom esse putat, non repulatlahoris quid sit, Alnigam jam ego illum advenientem ab œdihus. Nec, aequom anne iniquom imperet., oogitabit. Adcsl , ferit. Operœ pretium hein spectantibuu Ergo in servitute expetunt multa iniqua; Jovem nique Mercnrium facere histrioniam. Habendum et ferendum hoc onns est cum labore. Mere. Satius est me queri illo modo servilutem ; hodie A U S P R I M U S_ Qui fuerlm lillcr, cum nuuc potivit paler Servllutis : hic, qui verna natus est, querilur. Sum vero verna verbero. Sos. Numero mihi in mentem fuit SCENA PRIMA' Dis advenientem grutias pro mcritis agere atque adloqui. Nm lili edepol si merito meo referre studeant gratins SOSIA, MERCURIUS. . ’ .· . . . . *. Aliquem homiucm adlegent, qui mi udvementi os occullet Sos. Qui mealter est autlacior homo , autquimeconlidentior, PFOM * _ _ Juventutis motos qui Sciom , qui hoc uoclis solus umbulem? Quoâllmlla bene quœ m me fmwumi mgmm se hmm ‘“'l“° Quid faclam nunc sttresvirl mc in carcercm compegerint? a È .I S . S. [_ na., au s ,m,.i....a aa. repeat. sa raglan, M#~·n*;¤g·;,;;· sm *<·*¤·> ml <>*°'·*· ··* M S= =* ¤ Nec caussam liceat dicerc mihi, neque lu hero qulddam Sos gQu0d nulhqlmm Opîmws M mqun anus quîsqua auxilii siet, 'civmm ’ m Nec quisquam sit quln me omnes esse dignum deputcnt zita · · , i i i ,· · l Quasi incudt-ln me miscrum homines onto validi oœdant: ita $l£l:;ênl?c\,[;:`hbS(:,gzztlâgîàlîqgï:ê[H3::î]'::“:l(3r?mum' Peregre advemens liospitio publicilus adeiplar. D H _,. t U 0 at èmm com I SL.b’u _ . . . _. I I l · ,1 1 · ‘ . M hm 1·=¤·<>¤€~**e ·=°°¤" me se Me Qî‘F..Tu“îZ i'lîîI.l‘§’§...',I‘.. O Ãlîaa .,»}'~~i il Z22.} ’ ` ggîî îdl;:lz0?f;g;';îx;`âî;;L'poum? ld vict virtute militum victum atque expugnatum oppi· · · dum’s| Upulento homini hoc servitus dura est; î a • B a I î n , I. n. M mes *r·**# *5* Mie *~"'=>5# l·"l.‘.ï‘È«È.‘Z.· ll? .. l‘Ã'È.â..‘lÃl"É.? .îi«£Zl}’ "‘El§'..·Èî.l'E""“"‘°‘ Noctesque dlesque ndsiduo sntis superque est , . ' g , 9 ’ mil 08 * Regique lliebuno Lreonti regnum stabilivit suum.

  • Les triumvm etaient chargés ne lu police pendant la nuit. Me u portu prœmislt dornnm , ut haec nuntivm uxorl suœ,

• Les huit Jicteurn attaches a au trlumvtrs. Ut gesserxt rcmpubhcum uuctu , lmperio, eusplclo mo.