Page:TheatreLatin1.djvu/20

Cette page n’a pas encore été corrigée

xxv ANALYSE Molière a imite quelques traits de cette piece , et même Epidîcus , qui l’a si îndigncment joué. Il pousse même la le principal moyen de l'intrigue, dans l’.Et¢mrdi. clémence iusqu’à lui accorder la liberté. _ _ L,8X[)OSlIl0I`l, uve et naturelle, œt faite par deux as- E'· ""lm lmr “'° W!"' W 1** “‘"‘l"F °"°‘”‘° claves, Épîdicus et Tlresprlon, l'écuyer de Stralippoclim

 '?°l"î'l°   lï'î"f"r 4"_df"î IT'? ÉU? _ _ _ qui, contre nos règles dramatiques, ue reparalt plus. Celte

Dès que par Tmlaldin ma bague sera vue, 00IlV8l'S·'itl0ll BSÈ SBHIÉC de DIOÉS piquants; les deux 93- Ausslttlt en les mains elle sera rendue. A•:t· II, Sc. s Clayes ne ménagent point [gs lâches citoyens qui laissent leurs armes à l'eunemi, ui les intrigants qui achètent les EPIDICUS. dignités de I’Etat; ils Népargneut pas davantage les _ dames romaines , dont le luxe oblige les maris de relirscr _L"“m€“f?· est lmf dw meilleures dc Pla‘ft°·_U“ esclaver l’impot pour satisfaire à tous les besoins d’uue coquctterie l1¤l`¤¤ dt? ü'lP0¤¤€¤•? et C9 WW, est le lllmclllôl PEE""' effrénée. Le poete comique se joint ici aux philosophes · ¤ag<>·_EpîdiçuS est un de ¤¤§ €rî¤vî¤S_l+= plus adroîlsr les qrrr mrrmcrrmnt aux femmes emmener-, avec qrrsrqusë Plllâ l¤V¤11lU`¤ et les plus BMS- A côte de tw llâümnt un perles , deux ou trois patrimoines à leurs oreilles. bfütacllà ümüüîëüï Fîdîülllü, fat î¤'è5·dlV€lllSS¤¤l· El lm Ijintrigue est compliquée , mais bien claire et bien con- vieillard, dupe de toutle monde. I · t ) I dump on wma que plante y prem] tous les tons avec CCNE wmédlë ¤'¤ P01¤î¤l€ PFOIUBUCQ amül mn Il im"' un égal succès- Le role d’Epidicus est plein de saillies et nipc sur les ressorts de l`a0tî0ïl ni St|I’ Yllltéfêl d€$l|lC÷ rfhgureuses inventions. L`am0ur maternel de la pauvre d€¤l8·_ _ _ I Philippe émeut ct attcndrît. Quelques plaisanteries forcées Le le""? _$l“tlPP0‘flè$ y Ml Parlant Roll? lalmecr fl et des bonlïonueries de mauvais gout gaœnt un peu le dé- Chëltzle Éllldlclls de lm ¤Chfîl€l’ um? müslcmlne v dollt *1 nonment; mais un trait de poinçon eût effacé ces taches 69 i"¤0l¤l'€l1X s mais S¤¤8 lülüëf d'¤F%¤¤l PO"? œmPl"' le légcr·cs. Épidicus était la pièce favorite de Plaute = ici ¤0¤\ulî5Sî0l1· LC gëllîô d'ÉPldlC¤5 En lïüllvëla flans la l’amour·propre d’auteur n’ctait pm aveugle. Molière en a huurse du bonhomme Périphane. Il lui fait u0¤P"¤1\'6 QM tiré hun parti dans les Fourberies de Scapin, cette musicienne est sa fille naturelle. Péripbanc délivre, sans marchander, la jeune esclave, et la recueille chez _ _ - lui. Mais Strutippoclès a changé d’am0urs à la guerre: il LL MILITAIRE FA1\FAB~0N· ramène une captive tlrébaine, qui lui a fait oublier la _ · I i . joueuse de lyre, L’usurier qui lui a prete quarante mines Plîœmâoïëîîîgcâgîâîïci dj Iïaëîîuîccàtéïfîs je M ==·°*~*~ cm ¤···~·**€***= m=·*m~=· le ¤·>·~~·** Sm mrrrrrare rurmrrs rem rr~es·a¤rerrbr«; aux rr.>ms.s° mâche. Il faut encore que le génie d’EpidicuS tr0¤V¢ Cet cette caricature lpexrsrarr Cgpgnîant point Rome- ré argan , . . . . modèle appartenait aux Grecs vaincus et esclaves qui N°"° l"P°“ "“ *"°“"‘É' '° ”,‘°’"“"d* " tm “““°“°°- aimaient ar vanter leurs anciens exploits ct leur gloire avec douleur, que son llls a resolu d'acheter une chan- pump muse et de rép°"SFr‘ *’é'*P*‘“P€ se désespère? il se ré' Pyrgopolinice réunit la fatuibéà la jactancc militaire signe à tous les sacrifices pour epargner cette honte à son mm Im nœud guerrier et un bd homme à qui rsonm; lils et à lui-même.IEpidicuslui offre un expedieul assuré: H-a jamâs résisté, qui triomphe de WMS legœhcncs c’est d’acheter lu1·mème cette esclave, avant son lils. comme de tous les ennemis. son mm même lc doublé Qu’ll lui remette la somme, l’uffaire seru bientot faite. prestige de la gloire et de la beauté nc Ircmâèchent pas Lc honbomme croit tout et payenlllais Épxdrcus? uu lieu dure trompé par une jwlw mm qu,;} R Cmwée et mm de lui livrer la maitresse de Slrutrppoclès, substitue une mêm Sons der nomma ms wœm,S_ Lravcmon dc la jeune chanteuse? quid a louée pou? Jmœr œ mm vmlàljhew tille est sewutléc par un amant ct surtout par l’esclave raux Stratrppoclès eupossessron de sa seconde maitresse, Palesmon un des plus dignes aiwèms dc mano gràce al] génie deîmt mm et avec l’=·1·¤¤·l de Sl"] pèm Pyrgopulinice, mature ses victoires est en effet très- survrent un mrlrtarre, amoureux de la. premiere maî— vulnérable, il est Sufet wm , dw gm, lu vanité quron treâsc de Stratrppoclès. Il est instruit qu’cllc est chez pamqugmî deu par là quel àoü succomber cette idée Pmphanct Il lm pr°p°SB de P '?°l?€t°"' P‘mph°“° Y est prolomle et comique. On lui fait accroire uu’une riche wnsem v°l°mm"S' cmyant qu '1 S aglt de le °"“"t°uS°· et noble dame a pris leu pour lui au seul récit dc ses cx- Le capitaine uclurecunnait l)l:l.S,lUllZ1|'Cl\ISC. Laclranteuse plans, et qmërre consent à pépouser, à common qu." avoue èll€·¤·èm·= quum nc fr "“”"°m°llt_lmS achetœv Cl renverra la jeune fille. Pyrgopolinice sacriüe sa captive ir qrielle rfestlveuuu que pour duper le vielllard. sa lmuvürra mnquêhï Mais la noble dame [past queum Aime mcldcmtuu Peu romanesque [mur musr très' courtisane dévuisee un instrument d’intri«ue em Io é vraisemblable dans la vie et les mœurs des anciens. Une par le rusé Viet mêm: ûmmmn mi sa mûâœssc gn?. pauvre fernpie d’Épidaure, autrefois séduite par Péri- Dome pas de mile et mmm dam; ° ° plume, vien lmplurer son appui. Perîplume la reconnaît. · · . I I. Mais ou est la fille , fruit de leurs anciennes amours? c’est higî îclaîàrgïâëtsnîgâî îî gilgîmîâràîcîèî ugsurement cette renne esclave qu’Eprd\cus ar mit nclreter dev-nt un ,. « · · _ ’ . . i . _ _ , 1 personnage reel, un type de ridicule clrez les Èlluzîîliîàîi Sîïheïazecîîvâppîê si ltmmlle Rorrrains. rr (gardons-nous, dit cicérun, d’lmit€I‘ le Mili- " i "` ' · ”'°""•ë° ··r ar r rrr r- r ·` · · r · * ·· . uuusle désespoir. Ces rleux scenes sont pleines de chaleur u Iîœem: na OI `'` Dqmmg au mmm Mmœm gw ,t de sensibilité. ' . . . . . P Tout à coup l'intéret se renouvelle. Ifusurier qui rr gnglûssggînllïgîs(îïîrgîtlgnâlglâîggzrzê gîïlâeîgî '“‘?“ _l° l"`l°‘ ‘]° l" °"lÉ""" méb"l“* mnt la H""" à rlcntévidenunent de Pyrgopolinice Ce couplet de FIZ; srratrppoclès. O surprise ! O bonheur ! Cette captive est mmf; de Comeme semble Imamdumoh àdèl d la fille de Periplrnne. Stratippoolès , qui ne peut plus l’é· Hmm. ' 8 e ‘ penser, s’cn console, sans doute , avec sa première mat- L ' h _L d I m _ 5 1, I I I I î p H- I · _ Câçlll l'||l B|D0l'll'|0l'l1 l'EIlV|EI‘$(! CI mllll ll, tresse. Le bonhomme Peripheme, qui a retrouve un en imm les bmluum et mm les hmmm fant, est trop heureux pour avoir la force de punir