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II - Constituer une base de documents numériques avec Greenstone


Le logiciel Greenstone est actuellement en phase de maturation : il offre un nombre intéressant de fonctions, une interface éprouvée et claire. Nous avons déjà vu dans le premier chapitre qu’il offre une documentation abondante sur le site.

Il dispose d’un installateur automatique : l’installation se déroule donc sans anicroches sur Windows NT. Greenstone fonctionne sur un grand nombre de systèmes : Linux pour x86 (les distributions Redhat 5.1, SUSE 6.1, Debian 2.1, Slackware 4.0 le font tourner), Solaris, et les différentes versions de Windows de la 3.1 à XP. Il fonctionne également avec Darwin (qui est également le noyau de Mac OS X), tous les systèmes Unix, et FreeBSD. En revanche, sur les systèmes Unix (dont Mac OS X), l’installation s’effectue à la console, en tapant des lignes de commande

Le lancement de Greenstone provoque l’ouverture d’une fenêtre, avec un bouton permettant de lancer l’interface proprement dite. Celle-ci est programmée en HTML, le navigateur par défaut est donc lancée, et toute l’utilisation du logiciel se fait donc avec l’interface la plus courante au monde, celle d’un site web.

Les commandes principales sont des liens, qui s’activent au passage de la souris. La page d’accueil présente cinq choix, les quatre premiers dans une liste, le cinquième à partir d’un lien isolé :

  • Collector : accès au module de modification des collections (création, modification, suppression, ajout de documents) ;
  • Administration : ajout d’utilisateurs, modification des droits, vue sur les collections, informations techniques ;
  • Greenstone : informations générales sur le logiciel, et les bibliothèques numériques en Nouvelle-Zélande ;
  • Documentation : reprend celle disponible sur le site ;
  • Et les préférences de l’utilisateur.

L’ensemble des fonctions utilisées par le documentaliste qui travaille avec Greenstone se retrouvent dans les deux premières options. Il n’utilisera quotidiennement que la première.

Les préférences permettent de configurer :

  • la langue (entre l’anglais, le français et l’espagnol) ;
  • l’encodage des caractères, afin de pouvoir utiliser les diacritiques spécifiques à chaque langue, dans notre cas l’UTF-8 est recommandé (sont également disponibles Central Europe, Western, Cyrillic);
  • l’interface : avec des graphiques ou uniquement en texte.

Le module Administration permet d’ajouter des utilisateurs, et de leur attribuer un mot de passe.

La création d’une collection s’effectue en 2 pages, correspondant à deux étapes. La première est un court formulaire qui demande :

  • le nom de la collection
  • l’adresse électronique où le logiciel enverra des rapports de bogue automatique ;
  • et d’éventuels commentaires qui doivent s’afficher en première page lorsqu’un opérateur procède à une saisie.